Algérie

Carnet de campagne



Dernière ligne droite pour les partis politiques en lice pour les législatives. Les candidats à la députation jettent tout leur poids dans les sept jours qui séparent de l'élection. Meetings, rencontres de proximité se poursuivent dans une quasi-indifférence des électeurs.
Une singulière fetwa
Les fidèles ayant accompli vendredi dernier la prière de vendredi à la Grande Mosquée d'Alger ont eu droit à une fetwa bien singulière. L'imam, dont le prêche était retransmis à la radio, n'a rien trouvé d'autre à dire que lors du jugement dernier, les électeurs seront sommés de rendre des comptes sur leur participation ou pas aux élections du 10 mai prochain. Ghoulamallah n'avait-il pas interdit aux imams de faire de la politique '
Des affaires scolaires à l'effigie des candidats
Rien n'arrête certains candidats aux élections législatives. Les plus nantis d'entre eux ont carrément fait appel à des agences de communication qui leur ont conseillé d'imprimer les photos des candidats sur différents supports, notamment des fournitures scolaires qui ont été distribués à des écoliers.
Votera, votera pas '
Moussa Touati fera-t-il le déplacement à un bureau de vote le 10 mai prochain ' Rien n'est moins sûr puisque le président du FNA affirme n'avoir jamais voté depuis l'indépendance car ne croyant pas à la transparence des élections. Il ne dit pas s'il dérogera à la règle cette fois-ci, ne serait-ce que pour glisser dans l'urne un bulletin en faveur d'une liste présentée par sa formation.
D'où piochera Mahdjoubi l'argent '
La secrétaire générale du Mouvement pour la jeunesse et la démocratie promet l'instauration d'une prime d'allocation-chômage. Chalabia Mahdjoubi s'engage à faire la proposition du versement d'une prime d'allocation-chômage mensuelle de 10 000 DA aux jeunes sans emploi. Ce qu'elle ne dit cependant pas, c'est la provenance de cette manne financière qu'elle compte ainsi distribuer aux millions de chômeurs…
De la présidentielle aux législatives
La candidature de Soheib Bencheikh ne semble pas du tout plaire au président du Front national pour les libertés. Mohamed Zeroukia dénonce que «l'on puisse accepter qu'une personne qui s'est présentée à la présidentielle française de 2007 puisse briguer aujourd'hui une députation à l'Assemblée nationale algérienne, au vu et au su de tous», allusion à Soheib Bencheik qui, en 2007, avait fait part de son intention d'être candidat sans solliciter les 500 signatures.
Djaballah-Ouyahia, même combat '
Ouyahia et Djaballah partagent au moins une affinité : leur rejet des partis qui appellent au boycott. Le patron du RND affirmait que «les parties qui appellent au boycott des prochaines élections législatives visaient la stabilité du pays et son processus de développement », ceci au moment où Djaballah, président du Front de la justice et du développement, qualifiait de non-démocratiques les appels au boycott.
La place aux nationalistes '
Le président du Mouvement des citoyens libres (MCL) a au moins une certitude : le courant nationaliste doit être majoritaire. Abdelaziz Ghermoul considère que la classe politique actuelle est malade des promesses des islamistes et des démocrates autoproclamés », affirmant qu'il est temps de céder la place au courant nationaliste, seul capable, à ses yeux, d'opérer le changement, grâce à ses «principes et nouvelles idées politiques». Ses concurrents apprécieront…
L'amnistie promise
Après Djaballah, c'est au tour de l'Alliance pour une Algérie verte qui promet l'amnistie pour tous. Fateh Rebai propose de passer de la réconciliation nationale, «qui a ramené beaucoup de bien à la société, à l'amnistie, à rendre les droits à ceux qui les ont perdus, à instaurer l'esprit communautaire et à rompre avec l'individualisme et l'égoïsme caractérisant la société d'aujourd'hui ».
Ouyahia promet la voiture
A partir de Tiaret, Ouyahia promet que la voiture algérienne sortira bel et bien de Tiaret . «L'usine Fatia, aujourd'hui sous la coupe de l'Armée nationale populaire, fera de Tiaret la capitale de l'industrie automobile en Algérie», a-t-il martelé.
La faute aux partis laïques
Abdallah Djaballah a identifié les maux de l'Algérie. Il affirme que «les formations politiques de tendance laïque, qui prétendent défendre les principes démocratiques, ont été les plus nuisibles à la démocratie en Algérie. Le courant occidentaliste algérien refuse tout dialogue ou débat avec d'autres tendances politiques ».




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