«Tous les êtres
vivants appartiennent à la terre et non l'inverse» Une lourde évidence souvent
oubliée. (1)
Des brouhahas
provoqués par le monde de la politique, repris en échos par certains médias
tenus en laisse, influent sur les opinions publiques d'ici et d'ailleurs et que,
par dépit, celles-ci ne savent plus à quel saint se vouer.
Notamment pour
celles se trouvant totalement à la merci des systèmes médiatiques
manipulateurs, eux-mêmes influencés directement ou indirectement par des
pouvoirs politiques sans partage, autocrates et autistes à toute logique
dérangeant leurs desseins, régnant sur des peuples disloqués par différentes
pressions de tous ordres d'autant plus que des individus, groupes de personnes,
d'intérêts, s'y identifient et se retrouvent bon gré mal gré gobés et « choyés
» par de tels régimes bâtis sur l'allégeance laudatrice voire de servilité.
Terrible époque pour la Démocratie se
confondant de plus en plus à de la médiocratie, voire ne polarise plus
l'attention des masses populaires juvéniles mal informées, extrêmement
polarisées par des jeux de société aux antipodes des loisirs épanouissant
l'éveil de la personnalité et, enfin, happées et tenaillées par des
fascinations existentielles déroutantes sciemment générées par leurs
prédécesseurs qui avaient opté pour l'imperfection combinée à de la vanité
intergénérationnelle définie à l'absurde et soi-disant dicton parmi d'autres
lignes de conduite passéistes et archaïques: « Après moi le déluge ». Et tant
d'autres égocentrismes qui nous ont menés aux impasses d'hier et à celles se
profilant pour les lendemains.
En revanche, et malgré ces dangereux
magnétismes rencontrés sur leur chemin, des braves et honnêtes jeunes volontés
ne perdent pas le cap de nouveaux sentiers radieux apurés de toutes contraintes
manipulatrices, et autres faux-semblants carnavalesques sévissant également
chez les peuples dits à anciennes démocraties, avec toutefois des nuances
significatives, lorsque ils sont confrontés à des périls planétaires comme
celui du changement climatique devenu un enjeu à plusieurs facettes dont la
santé et l'économie !
En ce Noël 2009 enneigé dans nombre de pays,
les « chaleureuses » discussions sur le réchauffement climatique, lors du
Sommet de Copenhague, semblent bien refroidies actuellement. A ce sujet la
palme d'or, en terme d'influence, revient indéniablement à la Chine en premier
lieu ainsi qu'aux USA et, subséquemment, à l'Inde et au Brésil, qui se sont
ligués contre vents et marées à l'encontre des théories catastrophistes et
points de vue des uns et des autres sur le devenir de la terre « asphyxiée »,
semble-t-elle, par les émissions de gaz à effet de serre et de bien autres
risques majeurs.
A eux seuls, ces quatre pays représentent
près de 50% de la population mondiale et plus de 60% de la puissance économique
et monétaire à l'échelle de la planète. Ils sont également les premiers grands
pollueurs de la sphère ainsi que l'atmosphère terrestres dans des proportions
inégalées par rapport au reste du monde. Les USA et la Chine, à chacun ses raisons
et objectifs, ont soufflé alternativement le chaud et le froid dans la salle de
réunion dudit sommet sur le climat. Et, pour le moins qu'on puisse dire,
celui-ci a fait flop !
Donc, ils ont instauré, chacun à sa manière,
une ambiance de statu quo et annihilé ainsi les possibles solutions hardies aux
problèmes du climat et, par ricochet, sur ceux liés à la soi-disant crise
financière mondiale. A ce dernier sujet, la France, entre autres pays
intéressés par les gros investissements juteux, en Chine, s'élevant à des
dizaines de milliards de dollars, vient, après ledit sommet de Copenhague bien
évidemment, par la voix de son Premier ministre confirmer la réalité chinoise
en termes de progrès économiques et... industriels non moins polluants !
Celui-ci, en visite éclair en Chine, avait déclaré : « Aujourd'hui, il s'agit
de concilier le développement économique avec le changement climatique » (?).
Une diplomatie bien à la française. En d'autres termes, comme disait un adage
israélite nord-africain : « celui qui prétend rivaliser avec les cieux ne peut
être que fou ou aveugle ».
Les pays du continent africain et ceux qui
lui sont limitrophes possédant les hydrocarbures, quant à eux, se soucient peu
du changement climatique mais, qu'en revanche, ils sont beaucoup plus polarisés
par des appréhensions de terre à terre (2).
Pourtant, la rareté de l'eau va s'accentuer
dans les prochaines décennies dans ces contrées. Il n'est pas du tout exclu que
les conflits latents, tournant autour de ce précieux liquide, d'aujourd'hui se
mueront en violents affrontements dramatiques demain.
L'Europe et certains pays, des continents
américain et d'Asie, proches de l'Arctique, sont obnubilés par les caprices
climatiques dont, entre autres, les mouvements inquiétants de la banquise, les
raz de marée et les brusques tempêtes neigeuses, à l'image de celles de cette
semaine, notamment ceux liés aux intempestives variations de température allant
de - 40° en hiver à + 40° en été lesquelles, conjuguées aux concentrations
urbanistiques aussi bien horizontales que verticales, provoquent et accentuent
fortement les maladies grippales, respiratoires..., notamment en hiver ; et en
toutes saisons pour certains fléaux.
Apparemment, ces derniers ne s'arrêteront pas
de se succéder. Grippe aviaire, porcine, caprine..., jusqu'à quand ce carnaval
chinois ? A ce train-là, jusqu'au dernier animal nous semblent-ils. Bien
évidemment, cela ne veut pas dire que de sérieuses menaces d'ordre sanitaire et
épidémique n'existent nullement. En effet, les modes de vie décrits
succinctement plus haut ne peuvent que générer et intensifier les
contaminations de la moindre grippe saisonnière qui, conjuguée à de la mauvaise
gestion sanitaire préventive, provoquerait des hécatombes dans certains pays où
l'amplification informative fait loi et jeu arrangeants pour les officines
pharmaceutiques concurrentielles et extrêmement intéressées par le profit.
Uniquement le profit !
En Algérie, comme dans d'autres pays en voie
de développement, les soucis de santé publique sont tributaires des avancées de
la science médicale mondiale dont nous venons à peine de s'intégrer, et ce,
dans des domaines limités. En revanche, des médias ont rapporté ces derniers
jours que des rushs ont été observés, un peu partout à travers le pays, auprès
des boutiques vendant des plantes médicinales antigrippales.
D'autant plus que la vaccination, contre le
virus A/H1N1, avait trop tardé à se mettre en place du fait qu'elle est mal
vulgarisée ou bien redoutée par certaines franges médicales prises au dépourvu
d'une part et, d'autre part, du scepticisme de la population bombardée par des
rumeurs incessantes sur l'efficacité douteuse du vaccin, justement, ne
dépassant pas 70% d'après certains « observateurs » en la matière. Afin de
faire dissiper les craintes des uns et des autres, le département ministériel
concerné vient de faire appel, cette semaine, aux services français
d'immunothérapie afin qu'ils puissent l'aider, le conforter soit le « disculper
» au moment venu pense-t-il ledit secteur en cas d'inefficacité du produit, à
aller de l'avant dans la vaccination qui, paraît-il, va s'accélérer à partir de
cette semaine également. Que des brouhahas !
Enfin le comprimé du mensonge fait toujours
de gros dégâts aux conséquences désastreuses notamment lorsqu'il s'agit de la
santé et la quiétude des gens. La santé des personnes ne s'y prête nullement
aux agissements carnavalesques de quelques apprentis sorciers exagérément
médiatisés en plus. Mais alors là, pas du tout !!
1. Dans les
années cinquante du siècle passé, deux hommes se sont mesurés au bras de fer.
Le plus jeune confiant de sa force a vaincu un vieil homme. Alors, le jeune
grisé par la victoire, tout arrogant qu'il était, s'est levé et criait à
tue-tête dans un estaminet: « Si la terre avait un anneau, je la soulèverais ».
Alors, le vieil homme placide, tout en sagesse, lui dit: « Supposons que ce
crochet existe, et que même tu parviens à la soulever, dis-moi, toi où tu vas
t'installer ?? ».
2. Un fort âne
casanier installé confortablement par terre dans une grange de foin, et
supportant un lourd chargement de diverses marchandises, avait déjà décidé de
ne pas bouger d'un iota de sa douillette place. Son propriétaire, marchand
ambulant, lui endossait un tapis en alfa tout en disant gentiment à l'animal: «
Dis, ça ne t'ennuis pas si j'ajoute ce dernier objet avant que nous allions au
Souk ? ». Alors l'âne revêche lui fait signifier - si on puisse l'imaginer de
la sorte - ceci: « Ajoute ce qui tu veux car, vois-tu, moi je ne bougerais pas
d'ici »
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Posté Le : 24/12/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Brahimi
Source : www.lequotidien-oran.com