Algérie

Carlos Ghosn et l'usine Renault en Algérie: "On n'a pas le choix, on le fera"



Carlos Ghosn et l'usine Renault en Algérie:
Dans un entretien accordé au Figaro très centrée sur les difficultés de son entreprise avec un appel au gouvernement français pour des mesures rapides dans le domaine de la «flexibilité » et du cout du travail », le PDG de Renault Carlos Ghosn a indiqué que si une usine automobile se fait en Algérie, « nous ferons tout pour qu'elle soit Renault ».
Carlos Ghosn est inquiet. Il averti le gouvernement français que Renault pourrait disparaître "sous sa forme actuelle" et doit faire des efforts pour améliorer sa compétitivité. De son coté, Carlos Tavares, le directeur général délégué du groupe français a indiqué que le marché automobile ne reviendra pas à la situation d'avant crise que dans trois à cinq ans. Un contexte difficile qui pousse Carlos Ghosn a dire que Renault, dans « sa forme actuelle » pourrait disparaitre. « Toute entreprise est liée à son pays, je ne connais aucune entreprise qui soit viable, qui puisse prospérer à partir d'une base qui ne soit pas compétitive." a-t-il déclaré. « Le danger est réel. Je ne vous parle pas d'un danger à trois mois ou à six mois (...), je suis obligé de réfléchir sur des échéances de trois ans, de cinq ans et de dix ans ». Le message est clair : des réductions d'effectifs se profilent. « La décroissance des marchés va automatiquement induire une baisse de l'emploi dans les entreprises", a-t-il dit, tout en précisant qu'il n'y a pas de plan de réduction d'effectifs en projet. « mais nous regardons la situation de manière très prudente."
« S'il y a une usine en Algérie, nous ferons tout pour qu'elle soit Renault »
Le même message a été relaté par Carlos Tavares : « les marchés français et européens continuent de dégringoler, nous ne sommes pas sûrs d'avoir vu le fond", a-t-il déclaré en soulignant que cette situation « va être durable plusieurs années." Ce contexte difficile aura-t-il un impact sur le projet de réalisation d'une usine à Oued Tlelat, à Oran ' La réponse est venue de Carlos Ghosn de manière non équivoque. « Nous sommes numéro un des ventes en Algérie. Nous ne pouvons pas ignorer le souhait du gouvernement algérien de se doter d'une usine qui alimenterait le marché local et éventuellement des marchés hors d'Europe. On n'a pas le choix, on le fera. S'il y a une usine en Algérie, nous ferons tout pour qu'elle soit Renault » a-t-il déclaré dans un entretien au Figaro. Non seulement, le projet est maintenu, mais le PDG de Renault lève une dernière hypothèque en indiquant que l'usine algérienne de Renault pourrait « éventuellement » exporter hors d'Europe. Or, pour les responsables algériens, c'est le marché africain qui est visé.
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