Captivant

Jamais une assemblée élective de la FAF n'a si tenu en haleine l'opinion sportive. C'est d'autant plus captivant qu'aucun candidat ne s'est jusqu'à l'heure actuelle manifesté ni montré un désir de rentrer dans la bataille électorale.En d'autres termes, on ne se bouscule pas aux portillons de la FAF malgré toutes les polémiques nées de la débâcle gabonaise et les allégations donnant Raouraoua partant. Ses détracteurs ont montré leur intention de briguer la présidence de la FAF sans pourtant oser franchir le pas. Inexplicablement, ils se confinent dans le mutisme autant que Raouraoua autant que toux ceux ayant l'idée de prendre en main les destinées du football algérien. Sauf surprise dernière minute, les élections se tiendront à la fin de mois de mars mais étrangement, aucun candidat n'a officiellement annoncé sa candidature. Les prétendants cachent-ils leur jeu où attendent-ils le feu vert des pouvoirs publics pour se prononcer ' Manifestement, ils se regardent en chiens de faïence et attendent le moment propice pour se lancer tête baissée dans l'aventure électorale. Sauf si, comme on dit chez-nous, le jeu est fermé et le nom de celui qui aura la responsabilité de diriger la FAF est déjà connu. Pour l'instant, le flou total règne en maître des lieux et il est bien cultivé par tout le monde, ou du moins les concernés par cette élection. Ce n'est pas normal que la FAF, qui faisait tant saliver et donnait tant envie, n'intéresse plus personne alors qu'au sortir de la CAN-2017, tous, sans exception, demandaient le départ de Raouraoua. Quoi qu'on en dise et quoi qu'on en pense, il est étonnant qu'une telle élection soit réduite à des calculs où les intérêts personnels passent avant ceux du football, pris dans l'engrenage de certaines pratiques qui n'ont rien à voir avec le football. La FAF cherche désespérément un candidat digne de ce nom qui puisse donner une nouvelle impulsion à une discipline qui n'arrive plus à retrouver ses vertus d'antan.