Algérie

Capacité à être de bons et grands clients



Capacité à être de bons et grands clients
Combien d'années ou de décennies faudrait-il à l'Algérie pour qu'elle trouve une place honorable dans le système économique international et qu'elle figure en bonne place dans les classements mondiaux' Il n'est pire stratégie que celle qui va changer sous la contrainte. Changer comporte le risque de tout perdre, à la fois les critères qui nous avaient été utiles pour organiser notre vie et ceux qui vont nous servir pour nous projeter dans le futur. On sait que l'Algérie se trouve présentement sur une passerelle, celle de la transition économique, à laquelle, au fur et mesure qu'elle se déroule, s'impliquent les opérateurs économiques, notamment ceux qui activent dans le secteur privé national qui veulent faire de cette transition une transaction, c'est-à-dire le produit d'une concertation la plus élargie possible. L'Algérie s'est engagée sur cette passerelle, se mettant ainsi dans l'obligation de continuer à avancer, car, compte tenu de l'évolution du monde et surtout de l'adoption " de gré ou de force " du modèle libéraliste de l'économie mondiale, le retour est interdit. Pouvons-nous continuer à espérer que l'économie de marché qui se présente à nous soit celle qui va se substituer à l'endettement étatique et à la dépense publique pour financer le développement et la croissance économique et que cette dernière soit durable et non artificielle ' Que pouvons-nous et que devons-nous faire concrètement pour assurer les conditions d'un développement quand on fait le constat que les IDE tant attendus, et même tant promis, ne sont pas au rendez-vous ' Et pourtant, il y a des populations qui en sont nostalgiques et qui s'estimaient plus protégées socialement que maintenant. Il y en a même qui pensent que l'entrée du pays dans l'économie de marché a produit des facteurs de création et d'aggravation de nouvelles crises. Que faudrait-il attendre des jeunes qui ne trouvent pas d'emplois alors que leurs besoins sont immenses ' On a perdu le secteur public qui donnait beaucoup d'espoir et on a récupéré un secteur privé qui a beaucoup de volonté, mais qui ne peut compenser le recul de celui-ci. La mondialisation nous est imposée, comme l'avait dit le président. Quand c'est le président de la République qui le dit, qui le reconnaît, cela signifie sans doute qu'il n'y a pas d'alternative à celle-ci. Durant sa campagne électorale, le président disait que l'époque du socialisme est un phénomène qui relève du passé.




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