Algérie

Cap sur la stabilisation du système financier mondial



Des gouverneurs de banques centrales et d'autres responsables d'Asie, d'Afrique, d'Europe, et d'Amérique du Nord et du Sud prennent part. Cette réunion intervient dans un climat de craintes exacerbées  de «guerre des monnaies» entre les grandes économies de la planète mais ne sera pas abordée lors de la rencontre. Le but, selon le FMI, est de «faire avancer les discussions sur la prise en compte des instruments prudentiels» par les banques centrales «afin de contribuer à  assurer la stabilité financière». Il faut dire que la politique dite «prudentielle» est un nouveau concept mis à  la mode par la crise financière. Elle a trait à  un examen accru par les régulateurs de l'ensemble du système financier et des interactions potentiellement dangereuses entre ses différentes   composantes, alors que les autorités de supervision mettaient jusque-là l'accent sur des contrôles internes aux différents établissements financiers sans tenir compte suffisamment de leurs connexions avec le reste du système.
Ainsi à  une semaine de la réunion des ministres des Finances du G20 à  Gyeongju  (Corée du Sud), et avant le sommet du G20 les 11 et 12 novembre à  Séoul, l'inquiétude grandit sur les conséquences de cette «guerre des monnaies», où chaque pays ferait tout pour diminuer la valeur de sa devise afin de dynamiser son économie, au détriment des autres.  
Le mois dernier, le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner a accusé la Chine d'intervenir «très massivement, afin de limiter les pressions à  la hausse des forces du marché sur sa monnaie». Il a dit ensuite avoir confiance dans la volonté des Chinois de laisser le yuan se réévaluer progressivement. Il est à  noter que le déficit commercial des Etats-Unis avec la Chine ayant atteint en août dernier le montant record de 28 milliards de dollars, sur 46,3 milliards de déficit total. Entre-temps, les économies des pays émergents, dont nombreuses sont asiatiques, connaissent des arrivées massives de flux de capitaux, qui poussent les devises vers le haut, sont en quête de rendements élevés qu'ils ne trouvent pas en Europe ou aux Etats-Unis où la croissance reste incertaine. 
 


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