Cap sur la renaissance économique

Parmi les tâches assignées par le programme présidentiel au gouvernement, l'une des plus importantes est celle de créer les conditions que requiert l'édification d'une économie totalement indépendante. Au stade actuel de la situation économique mondiale, la politique du pays a, en effet, situé les problèmes de développement et de libéralisation économique au centre de son action prioritaire. L'appréciation du programme en question dans la recherche des solutions aux problèmes déterminants pour le devenir du pays et sa croissance procède de la conviction que le sous-développement n'est ni une fatalité ni une situation perpétuelle, mais la conséquence du système mondial économique dominant. L'heure d'un profond changement économique pointe à l'horizon à travers la préparation du programme quinquennal 2015-2019, visant très singulièrement un taux de croissance de 7 % en vue de réduire le chômage et améliorer les conditions de vie des citoyens, semble de prime abord riche de promesses économiques et sociales. Ce taux de croissance passe cependant par un effort collectif. Le gouvernement se trouve dans l'obligation de nouer des partenariats pour assurer cette renaissance économique à travers une diversification suffisante, mais invulnérable aux caprices des marchés mondiaux.Cette approche implique au gouvernement de faire dans la rupture des phénomènes de la bureaucratie et de la corruption afin que ce développement puisse aboutir en toute crédibilité, c'est-à-dire assainir les leviers de commande nécessaires au développement d'une économie authentiquement nationale, la diversification des échanges commerciaux avec le marché mondial compatibles avec les objectifs du développement national. Dans cette perspective, le gouvernement a été interpellé par le chef de l'Etat quant à l'accroissement du volume d'échanges avec les partenaires étrangers ainsi que le renforcement de la coopération et le développement du commerce avec les pays qui s'intéressent à la production nationale.Parallèlement, des efforts doivent être déployés pour développer la coopération et créer de nouveaux courants d'échanges avec les partenaires de l'Union européenne, du Tiers-monde, notamment en Afrique et dans le Monde arabe. Cette politique d'ouverture et d'équilibre née de la volonté d'établir et d'élargir les relations de l'Algérie à des partenaires toujours plus nombreux, donne véritablement un nouveau contenu positif et dynamique à l'économie de marché dans le strict respect des options du pays et de son indépendance économique, tout en gardant comme objectif primordial l'instauration de rapports de bonne entente entre tous les partenaires étrangers et tous les pays qu'aspirent à des échanges commerciaux et à une coopération basés sur l'équité dans le cadre de relations saines.