Algérie

Cap sur la piste tunisienne


C'est l'impasse. Ayant acté leur divorce avec Aït Djoudi, le MC Oran est sans entraîneur, en attendant de repérer un coach apte à driver ce club, devant répondre à des critères instaurés par les dirigeants. Des membres de la direction du club sont, d'autant plus exigeants dans leurs choix, qu'ils ont ouvert plusieurs pistes, en quête d'un nouvel entraîneur. De prime abord, ils sont, d'ores et déjà, très attirés par le recrutement de l'ex-entraîneur de l'ES Sahel (Tunisie), Lassad Dridi. La transaction à conclure avec ce dernier, est loin d' être aussi simple que peuvent le penser les responsables du club phare de l'Oranie. Pour cause, le club n'est pas en mesure de satisfaire les exigences financières de ce dernier. Prenant en compte l'actuelle situation financière, la direction du club semble privilégier la piste de l'ancien entraîneur du club saoudien d'Ohod, Chokri El Khatoui. Entre- temps, la piste de l'ex-entraîneur de l'USM Blida, Sofiane Nechma, est rejetée. Le nom de ce dernier a fait le tour de la contrée dès que le divorce avec Aït Djoudi a été consommé. Sa venue à Oran a été renforcée après que le départ du même Aït Djoudi a été officialisé. Du coup, le président Mehiaoui, se rétractant, s'est retrouvé incontestablement devant le fait accompli, en faisant face à une opposition farouche exprimée par des supporters le contrariant, en désapprouvant le recours aux services de Nechma, ce dernier n'a, selon ces mêmes supporters, pas les aptitudes requises pour prendre en main la barre technique de club de la stature du Mouloudia. En attendant, la barre technique a été provisoirement confiée à l'entraîneur adjoint Benseghir, le préparateur physique Medjbouri et l'entraîneur des gardiens des buts, Kaïdi, et ce, selon des sources proches du club, sur recommandation de l'entraîneur partant Azzedine Aït Djoudi. Ce trio se prépare d'ores et déjà à affronter, l'ES Sétif dans pour le cadre de la 4e journée du championnat. Face à la succession des événements qui secouent le club, le premier responsable des Rouge et Blanc se retrouve au pied du mur, il est appelé à colmater la brèche qu'il a ouverte en recrutant, dans les tout prochains jours, l'entraîneur devant prendre la situation en main, tout en redressant la situation jugée chaotique. Les spécialistes estiment toutefois que «la situation n'est ni déliquescente ni encore moins grave». «Les deux défaites des Hamraoua n'est pas synonyme du défaitisme, étant donné que le championnat n'est qu'à ses débuts», ajoutant que «Aït Djoudi a été jugé sur des faits n'ayant pas lieu d'exister, alors qu'il a, à plusieurs reprises, déclaré qu'il assume entièrement ses responsabilités, en plus de l'engagement qu'il a pris publiquement, quant à reprendre la situation en main, en procédant à certains réglages dans les tout prochains jours». Finalement, la direction du club a, comme à son accoutumée, opté pour «la satisfaction de certains supporters, revendiquant des résultats, après trois rencontres seulement disputées par leur club». «Les résultats sont tributaires de la stabilité des membres de la barre technique et de la fermeté de la direction». «Du coup, le club est otage de la gestion de ses responsables», déplore- t-on.
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