Algérie

Cap sur la banque digitale



Cap sur la banque digitale
La filiale algérienne du géant bancaire français, BNP Paribas, compte s'impliquer davantage à l'effort des pouvoirs publics visant la numérisation de la place financière algérienne. «A BNP Paribas El Djazaïr, nous parlons désormais de banque digitale.Nous devons impérativement imposer notre empreinte à l'effort qui se fait pour l'émergence d'une économie digitale en Algérie», ont souligné les responsables de la banque, lors d'un point de presse, mercredi soir à Alger.
Pour ce faire, un programme ambitieux d'informatisation et de digitalisation des systèmes d'exploitation et des services a été initié, depuis quelques mois déjà, aboutissant au lancement, la semaine écoulée, de la première agence entièrement digitalisée, au quartier Sidi Yahia (Hydra), à Alger. Pour le directeur général de la banque, Pascal Fèvre, qui annonce, à l'occasion, son départ pour d'autres fonctions à la direction de Paris, «la filiale algérienne est maintenant bien préparée pour un nouveau type de croissance axée principalement sur la digitalisation».
Cette nouvelle approche, explique Pascal Fèvre, «entre dans une logique de digitalisation des services de la banque en Algérie, qui a encouragé BNP Paribas El Djazaïr à adopter, très rapidement, les codes de l'ère digitale dans sa démarche de banque citoyenne, s'engageant, ainsi, dans une transformation numérique pour s'adapter à son marché et aux nouveaux comportements de ses clients et prospects».
Selon lui, la conjoncture économique actuelle du pays, certes, ne va pas rendre la tâche facile à son successeur, mais «c'est une occasion pour la banque de se distinguer» de ses concurrents, grâce au programme de modernisation mis en place, mais surtout au dispositif d'intermédiation bancaire attractif lancé depuis quelque temps à l'adresse des entreprises.
En matière de résultats financiers, la banque qui affirme avoir renforcé ses fonds propres d'un niveau de 29 milliards de dinars actuellement, a réalisé un bénéfice de 3,6 milliards DA en 2016, quasiment identique à celui de l'année précédente. En matière de crédits, la banque a enregistré une progression de 5% par rapport à 2015, alors que les financements directs à la clientèle des entreprises, professionnels et particuliers, ont enregistré une progression à deux chiffres (+11%) en 2016.
Quant aux crédits à la consommation, la banque affirme que «ce sont près de 5000 crédits qui ont été distribués pour stimuler le ''made in Algeria''». Globalement, BNP Paribas avoue avoir été négativement impactée par la conjoncture difficile du pays, ces deux dernières années, en ce sens que «l'activité des entreprises clientes a sensiblement diminué» et par ricochet celle de la banque. Néanmoins, selon Pascal Fèvre, la filiale algérienne de la banque française demeure la plus profitable du Maghreb, avec un profit redistribué à sa maison-mère de
1,5 milliard DA.


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