Algérie

CAP SUR L'INVESTISSEMENT



Le gouvernement s'apprête à présenter au Parlement un nouveau projet de loi relatif à la promotion de l'investissement. Ce texte devrait permettre une meilleure visibilité pour les investisseurs, nationaux et étrangers, mais surtout, s'inscrire dans le sillage du nouveau modèle économique que l'exécutif compte annoncer d'ici peu. Les différentes organisations patronales affichent déjà leur soutien à ce projet de loi, dont l'idée remonte à 2014. Elles ont eu déjà à s'exprimer sur le sujet et les grandes lignes de ce projet font quasiment l'unanimité, dans la mesure où son objectif principal est de booster la production nationale, notamment celle destinée, ou pouvant l'être, à l'exportation, pour réduire au maximum le recours aux importations. La mouture du gouvernement ambitionne de mettre en place une batterie de mesures incitatives à même d'améliorer le climat des affaires de façon significative. Un climat indispensable pour attirer les investisseurs nationaux et étrangers. Même si la notion de « préférence nationale » n'est pas explicitement mentionnée dans le projet de loi, les organisations patronales ne désespèrent pas de voir le gouvernement opter pour cette voie. Le projet de code des investissements devrait apporter davantage d'assurances aux producteurs locaux et les conforter dans leur quête de développement. Mais, au-delà des considérations liées à la protection de la production nationale, que l'Algérie prend en toute souveraineté, au même titre que tous les pays de la planète, la question de l'encouragement des investissements se pose en termes de lois, mais pas seulement, puisque tout un environnement devrait suivre, à commencer par le foncier, en passant par les facilités douanières, les avantages fiscaux et la célérité de l'administration devant encadrer et encourager l'acte d'investir. C'est en levant toutes les entraves, de toutes natures, que le gouvernement pourrait espérer trouver écho auprès des investisseurs locaux et étrangers. Même s'il ne faut pas trop se faire d'illusions au sujet des investissements directs étrangers, surtout en cette période de crise financière mondiale, il n'en demeure pas moins que ce sont les investisseurs locaux qui devraient, dans tous les cas, être le véritable baromètre du climat d'affaires. Si ces derniers sont encouragés et évoluent dans un environnement favorable, il est clair que les étrangers suivront.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)