Algérie

Cap maintenu sur le nouveau découpage administratif du pays



Cap maintenu sur le nouveau découpage administratif du pays
Le Président Abdelmadjid Tebboune attache un intérêt maintes fois affirmé à la mise en place d'un nouveau découpage administratif du pays. Le but : rapprocher davantage le citoyen de l'Administration.Ce projet est au coeur des priorités des Pouvoirs publics. Le Président Tebboune vient d'en donner la preuve à l'occasion de sa rencontre avec des représentants de la société civile, lors de la visite de travail et d'inspection qu'il a effectuée mercredi dernier dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il a affirmé que le redécoupage administratif était une «nécessité inéluctable» pour trouver un équilibre entre les communes rurales et urbaines et consacrer ainsi le principe de la pratique démocratique.
L'état du développement à travers les différentes wilayas du pays «nécessite de trouver un équilibre entre les communes rurales et urbaines pour consacrer le principe de la pratique démocratique», a expliqué le Président Tebboune. Il a évoqué, à ce propos, le cas de certaines communes qui accusent un déficit financier. Afin d'y remédier, «le redécoupage administratif est une nécessité inéluctable», a-t-il souligné, expliquant que «l'organisation actuelle n'est plus adaptée à la réalité socio-économique du pays».
«La démocratie commence par la commune, d'où la nécessité d'ouvrir le dossier du découpage administratif, sinon nous allons encore perdre du temps», a insisté le président de la République.
«Les promesses et les programmes présentés par les candidats aux élections locales se heurtent souvent à une réalité différente. Il faut y remédier», a-t-il poursuivi.
Le dossier du découpage administratif est une «priorité», a dit le président de la République, assurant que les codes communal et de wilaya «garantiront l'équilibre requis entre les communes rurales et urbaines, consacrant ainsi le principe du développement à travers toutes les wilayas du pays».
A la fin mai dernier, lors d'une rencontre avec les notables et les représentants de la société civile de la wilaya de Khenchela au terme de sa visite de travail et d'inspection, le Président Tebboune avait affirmé sa détermination à poursuivre les réformes à travers la révision du découpage administratif et des codes communal et de wilaya en vue de conférer davantage de prérogatives aux élus locaux. «Nous allons opérer de larges réformes concernant des dossiers lourds, tels que la révision du découpage administratif du pays afin de remédier aux disparités entre les wilayas», avait révélé le président de la République.
«Avant de procéder à un nouveau découpage administratif, il sera question de réviser le code communal et de wilaya afin de conférer de larges prérogatives aux présidents des Assemblées populaires de wilaya et aux élus locaux en termes de développement et de gestion. Ce qui est la véritable démocratie», avait souligné le Président de la République.
Mercredi dernier, à Tizi Ouzou, le Président Tebboune a une nouvelle fois souligné que «le développement est un droit pour chaque citoyen algérien, mais sa mise en œuvre effective et la concrétisation de l'objectif escompté nécessitent des études approfondies», a-t-il affirmé.
Il a toutefois rappelé, à ce propos, «les expériences de projets mort-nés qu'on a été obligés de convertir», appelant à «laisser les techniciens faire leur travail et de solliciter leur avis sur la faisabilité ou non des projets». Un documentaire de la Télévision algérienne est revenu sur les principales étapes de la visite du Président Tebboune dans la wilaya de Tizi Ouzou et l'inauguration de plusieurs projets de développement. Le président de la République a rappelé, à cet égard, que l'inauguration du stade Défunt Moudjahid Hocine-Aït Ahmed intervenait «après 14 ans d'attente» et «une phase de gestion lamentable». Le président de la République a en outre souligné que l'Algérie «s'oriente vers l'économie de marché».
«Dans les années 1980 et 1990, l'Etat a jeté les bases d'un investissement centralisé, mais aujourd'hui nous nous orientons vers l'économie libre, où l'investisseur joue un rôle central et où l'Etat l'accompagne en réunissant les conditions idoines et en levant les obstacles bureaucratiques», a-t-il expliqué. «Nous avons ouvert la voie aux Algériens pour qu'ils contribuent au développement et chaque citoyen peut investir dans son pays en toute sérénité. Nous avons réalisé ce qui ne l'a pas été pendant 20 ans», s'est-il réjoui.
Lakhdar A.


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