Les plagistes de Cap Falcon, ou plutôt ceux qui se sont investis tels, jouent, depuis quelques jours, au chat et à la souris avec les gendarmes qui leur ont signifié qu?ils n?ont pas le droit d?activer sans autorisation. « Je sors quelques tables mais quand j?apprends qu?il y a un contrôle, je ferme, ça devient insupportable », explique un de ces prestataires au noir. « Nous avons fait des demandes d?autorisation à l?APC et nous n?avons pas eu de réponses », déclarent ces jeunes du vieux Cap Falcon en expliquant que l?été est la seule période qui leur permet de rompre avec le chômage et de se faire un peu d?argent. De plus, ces cinq ou six « plagistes » assurent des services non négligeables aux estivants qui, interrogés, n?ont pas à se plaindre. « Quand je viens ici, je loue une table pour la journée et je peux me baigner avec mes enfants en toute quiétude, pas la peine de laisser quelqu?un pour surveiller nos affaires », déclare un père de famille à l?ombre d?un parasol. Casse-croûtes, eau minérale, limonades, crème glacée, café, gâteaux et autres « chips » sont disponibles à quelques pas, dans les semblants de boutiques aménagées par ces « plagistes » dont on ne veut pas. « Pourquoi ne veulent-ils pas nous laisser travailler ? » Se plaint un des « plagistes » qui assure par ailleurs avec les autres, le nettoyage de la plage et la surveillance des baigneurs dans cette partie non surveillée de Cap Falcon.
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Posté Le : 24/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. M.
Source : www.elwatan.com