Candidatures FLN aux élections locales

L’examen des dossiers commence aujourd’hui C’est aujourd’hui que la direction du Front de libération nationale (FLN) commencera à examiner les dossiers des candidats têtes de listes aux Assemblées populaires wilayales (APW), des candidats aux communes des chefs-lieux de wilayas et aux communes dépassant les 90.000 habitants. Ce sont les commissions de mouhafadas qui adresseront ces dossiers de candidatures après les avoir épluchés quinze jours durant. Les responsables des commissions de mouhafadas, à leur tête les mouhafeds fraîchement désignés par le secrétaire général du parti, étaient considérés comme responsables de la réussite mais surtout de l’échec de l’opération de l’examen et du classement des candidats. C’est Belkhadem lui-même qui a haussé le ton à leur égard lors de la dernière rencontre à Alger de la commission nationale de préparation des élections locales. Belkhadem leur a également donné un ultimatum jusqu’au 30 septembre, délai qui a été strictement respecté. En tous les cas, la direction du parti devra commencer à recevoir les dossiers qu’adresseront les mouhafeds après leur examen. Au nombre de cent soixante, les dossiers de candidatures concernant les têtes de listes des APW, des APC chefs-lieux de wilaya ainsi que des communes dont le nombre d’habitants est supérieur à 90.000, devront faire l’objet d’un examen approfondi de la part des responsables du FLN. «Nous allons classer les candidats selon des critères de la compétence, la popularité, la transparence, le niveau universitaire et la crédibilité», explique une source du parti. Elle indiquera qu’il ne sera pas question de faire dans le favoritisme ou la sélection subjective. «Il s’agira pour nous de choisir des gens pour gagner une élection et non pas la perdre», précise-t-elle encore. Mais sera-t-il le cas? La question reste posée surtout lorsqu’on se rappelle comment les candidats ont été choisis à l’occasion. Quoi qu’il en soit, la direction du parti aura jusqu’au 9 octobre prochain pour trancher sur ces dossiers. Samira Illoul