Algérie

Candidat, il avait publiquement déclaré son adhésion à l’UE


Sarkozy pris dans le piège de la Turquie européenne Le nouveau gouvernement français n’exclut pas d’opposer son veto à l’ouverture de nouveaux chapitres dans la négociation d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne à laquelle Nicolas Sarkozy est hostile. Le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, était le premier membre de l’équipe composée par le président français à se rendre à Bruxelles, où la position de la France est attendue sur de nombreux dossiers. Outre la relance des négociations institutionnelles, les relations avec la Turquie sont d’une brûlante actualité. Durant la campagne électorale, Sarkozy a été extrêmement clair: la Turquie, «pays d’Asie mineure», n’a pas sa place dans l’UE, et il lui propose un partenariat privilégié dans le cadre d’une union euro-méditerranéenne refusée par Ankara. Il s’est engagé lors de son débat télévisé avec la socialiste Ségolène Royal entre les deux tours de l’élection présidentielle à arrêter les négociations d’adhésion entamées en octobre 2005. Cela signifie-t-il que la France est prête à enclencher une épreuve de force avec la Grande-Bretagne en opposant son veto à l’ouverture de deux ou trois nouveaux chapitres mineurs de la négociation, comme son allié allemand souhaite d’ailleurs le faire avant la fin de sa présidence, sans doute le 26 juin? Selon des diplomates, Sarkozy doit évaluer les coûts et les bénéfices d’une crise avec la Turquie, mais aussi avec ses partenaires européens qui sont favorables à l’adhésion de la Turquie et qui ne veulent pas rompre les ponts avec Ankara.
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