Cette nouvelle consultation sera "opérationnelle à raison d'une fois par semaine et prendra en charge les patients qui souhaitent arrêter de fumer, en les accompagnant pendant leur sevrage tabagique", a précisé le Dr Bougherara, lors de la rencontre de sensibilisation sur le cancer du poumon, organisée dans le sillage de "Novembre bleu", dédié à la lutte contre les cancers du poumon et de la prostate.
Il a fait savoir que la décision d'arrêter de fumer doit être un "acte volontaire", expliquant que le suivi des patients sera "personnalisé, après évaluation du niveau de leur dépendance à la nicotine et qui déterminera la forme de traitement à préconiser".
Précisant que la période de sevrage tabagique peut durer, selon les cas, jusqu'à deux ans, le spécialiste a indiqué qu'il (sevrage) peut se faire au moyen, entre autres, de thérapie cognitive et comportementale (TCC), ou de médicaments de substitution à la nicotine comme les patchs, pastilles, sprays.
Le Dr Bougherara a mis en garde à ce propos, contre le recours à la cigarette électronique pour laquelle "il n'existe pas suffisamment de recul pour en attester l'efficacité".
Abordant l'aspect lié à la prévention contre le cancer du poumon, le Dr Sofiane Khaled, oncologue-médical au même service, a conseillé pour sa part, de "ne pas commencer à fumer, car il est plus difficile d'arrêter une fois habitué, notamment pour les personnes devenues addictes à la cigarette".
Il a plaidé, à ce propos, pour la multiplication des actions de sensibilisation contre le tabac, particulièrement en milieu scolaire, et déploré le non-respect dans beaucoup de cas, de la réglementation interdisant la cigarette dans les espaces et établissements publics.
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Posté Le : 28/11/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : aps
Source : www.aps.dz