Canastel : les bétonnières interdites de stationnement

Une trentaine de jeunes, propriétaires de pompes à béton, ayant bénéficié du dispositif ANSEJ, viennent de lancer un appel pressant au wali d'Oran pour intervenir en leur faveur et régler l'épineux problème de stationnement qui entrave sérieusement l'exercice de leur activité. Selon le représentant de ces jeunes entrepreneurs, M. Hamana, qui est en même temps président de la micro-entreprise au sein de l'ANSEJ, l'aire de stationnement habituelle, sise au niveau du croisement dit « Bouchikhi » en allant vers Canastel, leur a été interdite, sans toutefois qu'on leur propose un autre site pour pouvoir stationner leurs pompes à béton. « Depuis quelques jours, tous ces jeunes sont pénalisés parce qu'ils n'arrivent plus à trouver un espace où stationner. Pourtant, aucune plaque interdisant le stationnement n'a été installée par les services concernés », affirme M. Hamana, qui précise dans la foulée que cet espace a été de tout temps utilisé par les transporteurs, les propriétaires d'engins et de pompes à béton, comme aire de stationnement. « Tous ces jeunes ont acquis leur matériel à crédit et dans les conditions très difficiles que nous vivons ces deniers jours, il nous est très difficile de respecter l'échéancier de remboursement des crédits », ajoute notre interlocuteur. Ce dernier rappelle que le wali d'Oran a de tout temps appelé tous les services concernés à soutenir les efforts des jeunes investisseurs qui aspirent au développement de la wilaya d'Oran. « Si le stationnement est effectivement interdit, nous respectons cette décision, mais toujours est-il que les responsables concernés doivent nous proposer une solution de rechange. Aujourd'hui, malgré le fait que nous sommes tout à fait en règle, nous avons la sensation d'être des clandestins », ajoute M. Hamana. Les jeunes entrepreneurs, qui affirment avoir frappé à toutes les portes, n'ont aujourd'hui d'autres recours qu'une intervention personnelle du wali d'Oran. « Nous espérons que notre appel soit entendu par le premier responsable de la wilaya, qui interviendra en personne pour nous réserver un espace où stationner et exercer notre activité. Le cas échéant, bon nombre de ces jeunes risquent de jeter la clé sous le paillasson », conclut le représentant des jeunes propriétaires de pompes à béton.