Algérie

Canard de campagne


Le début de la campagne des législatives fixé au 10 avril Le coup d’envoi de la campagne électorale pour les élections législatives débutera le 10 avril. A partir de cette date, les partis politiques seront autorisés à animer des rassemblements et des meetings à Alger et à l’intérieur du pays. La campagne des législatives devra durer vingt-sept jours, elle prendra fin soixante-douze heures avant le début du vote, comme le prévoit la loi.         S.M.
Migration à Aïn Defla La course aux privilèges fait des ravages à Aïn Defla. Craignant une éventuelle éviction des listes du FLN, des maires d’obédience FLN se sont ralliés à la formation de Abdelkader Merbah, le Rassemblement patriotique républicain, en remplissant les salles des meetings par des membres de leurs familles et des étudiantes. Cependant, on ignore d’où sont venues ces «filles» et pour quelle raison elles étaient là ' L’une d’elles, visiblement mal à l’aise, nous a même déclaré : «J’ignore tout simplement pourquoi je suis ici !»         L. A.
Journaliste ou propagandiste L’histoire se passe sur les ondes de la radio locale de Aïn Defla. Un auditeur appelle la station pour intervenir en direct, afin de fustiger les parlementaires locaux «qui ne travaillent que pour leurs intérêts personnels et qui tournent le dos aux citoyens». Le pauvre a peut-être cru, l’espace d’un instant, appeler une radio libre. «Allez voter ! Et appelez les citoyens à voter massivement !», lui a ordonné l’animateur. Chers auditeurs, les voix du pouvoir sont impénétrables…         L. A.
Le PT drague le FFS Cette semaine, Louisa Hanoune, porte-parole du PT, a regretté ignorer «la vision du FFS sur le chapitre économique». Serait-ce un appel en direction du FFS pour créer une alliance gauchiste ' On se souvient de la colère de Karim Tabbou lors du meeting de la salle Atlas devant l’insistance d’une journaliste lui demandant : «Vous avez quand même un programme économique au FFS '» Réponse de Tabbou : «Le pouvoir a refusé au peuple algérien d’exister.» Le site internet du FFS étant en maintenance, la question reste posée : quel est donc le programme économique du FFS '         Z. A. M.
Dissidence chez Moussa Touati Résultat de l’inflation politique décidée par le pouvoir : une dissidence à deux fronts au FNA de Moussa Touati. Des cadres et des militants du parti dans les wilayas de Jijel et de Blida, en attendant d’autres, ont rejoint les deux nouvelles formations politiques nouvellement agréées, à savoir le Front national pour les libertés et le parti El Karama.         Z. A. M.
Il n’y aura pas de femme député Témouchent va disposer, pour la prochaine législature, de cinq sièges au lieu de quatre précédemment. De la sorte, quota féminin oblige, toutes les listes devront comporter le nom d’une femme. Mais il n’y a aucune chance que l’une d’elles soit élue au regard de la proportionnelle, à moins bien sûr qu’elle soit tête de liste d’un parti pouvant décrocher un siège.         M. K.
La politique, c’est le terrain Pour bénéficier de la pole position dans la liste des nouveaux partis, des députés sortants ont préféré changer d’air. De nombreux militants du FLN et du RND leur ont emboîté le pas. Notons que pour se faire connaître, certains partis, qui se sont inscrits aux abonnés absents des années durant, viennent d’ouvrir des «locaux» du côté de Aïn Fouara où le fait politique n’intéresse pas grand monde…
K. B.   27 000 agents sur Sétif Pour encadrer les 2018 bureaux des 589 centres de vote prévus aux quatre coins de la wilaya de Sétif disposant du 2e corps électoral du pays de l’ordre de 878 717 électeurs,  un bataillon de 27 000 agents sera réquisitionné… K. Beniaiche
Partis cherchent… femmes La dernière mesure du conseil du gouvernement ayant décidé d’octroyer 3 nouveaux sièges à la wilaya de Sétif qui sera ainsi représentée par 19 au lieu de 16 députés fait l’affaire… des femmes. Elles devront accaparer les 7 sièges sur les 19 mis en jeu. On apprend par ailleurs que les 19 premières places des listes des différentes listes en compétition doivent obligatoirement comporter, au minimum, 7 femmes candidates. K. Beniaiche
Qui veut un formulaire ' La cellule chargée des retraits des formulaires et dépôt des candidatures installée à la direction de la réglementation et de l’administration générale (DRAG) de Sétif a jusque-là délivré des formulaires à 7 listes indépendantes et 12 autres listes parrainées par des formations politiques. K. Beniaiche
Aïn Témouchent : avec ou sans Ould Abbès ' Viendra ' Viendra pas ' C’est la question que se pose tout le landerneau politique local : savoir si Djamel Ould Abbès va rempiler ou pas pour un énième mandat. La question est posée avec autant d’insistance que des trois de l’ex-Alliance présidentielle, seul le FLN n’a pas retiré les formulaires de candidature. Pour sa part, rencontré lors de l’enterrement de Ahmed Bouchaïd, il y a un mois, M. Ould Abbès nous avait confié, en aparté, être fatigué de la politique d’autant qu’à ce moment-là, une rude campagne de presse l’avait éreinté. Il nous avait assuré qu’il désirait prendre du repos. On parlait plus du parachutage de Tayeb Louh à Témouchent à sa place, Tlemcen, le fief naturel de Louh ne l’ayant plus en odeur de sainteté. M. Kali
Qui sera le représentant de la mouvance islamiste '
Quel va être le candidat commun du MSP, d’Ennahda, d’El Islah et du FC si réellement leur alliance se concrétisait ' C’est le flou total. L’affaire sera d’autant plus compliquée qu’un ancien député MSP va se présenter en tant que candidat indépendant, ce qui va émietter d’autant l’électorat islamiste que le parti de Djaballah n’est pas désireux de faire alliance. Toujours est-il qu’il n’a pas retiré de formulaire de candidature. Mais, de tous les partis islamistes, seul le MSP a retiré des formulaires. Serait-ce lui qui représentera la mouvance '
M. Kali
Annaba : les militants du RND menacent La colère couve chez les militants du RND à Annaba. Ils contestent la composante de la liste des candidats à la députation établie par le coordinateur et ex-sénateur Mohamed Amir qui a placé son nom en tête de liste. «Si le secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia, n’intervient pas pour corriger les opportunistes, nous sommes prêts à démissionner en masse», menacent-ils. Ex-sénateur et recteur de l’université Badji Mokhtar, Mohamed Amir, a été désigné au poste de coordinateur après le décès de son prédécesseur, docteur Beldi Mohamed Tayeb, en 2010. Cette contestation intervient au lendemain d’une manifestation générale par les militants du même parti et pour les mêmes raisons dans la wilaya de Tamanrasset. Elle intervient également à la veille de la rencontre de Ahmed Ouyahia à Constantine avec les coordinateurs de 16 wilayas de l’Est.     M-F. G.
Bouira : guéguerre au FLN ' Quasi tous les partis politiques représentés à Bouira sont entrés en campagne électorale. Pour le parti de Ahmed Ouyahia, c’est le coordinateur du RND à Bouira qui est annoncé comme tête de liste. Quant au FLN, tout le monde s’attend à une véritable guéguerre entre l’actuel mouhafedh, Nouri Mohamed, et le député, Fedhala. Du côté des candidats libres, des dizaines de personnes entre industriels, hommes d’affaires, avocats, chefs d’entreprise, comptables et autres, tous méconnus de la scène politique, ont d’ores et déjà affiché leurs intentions. Douze têtes de liste indépendante et huit partis politiques ont retiré les formulaires de candidature !     Amar Fedjkhi
Carnets de campagne Le secrétaire général et tout le bureau de wilaya du PT à El Tarf a démissionné et quitté ce parti pour rejoindre celui de Amara Benyounes, le MPA. La direction du PT a, en effet, placé, à la tête de sa liste des candidats aux législatives, un syndicaliste de l’UGTA certes, mais qui n’est pas issu des rangs de la formation de Louisa Hanoune.     Slim Sadki
Tipasa : mais que réserve Zahali ' Si le FLN arbore un profil de dominant dans la wilaya de Tipasa, les représentants des formations de Bounedjma et Benyounes affichent déjà une incroyable confiance sur l’issue du scrutin. Le rusé Zahali (FLN), redoutable politicien, est en mesure de déjouer tous les plans. Zahali, désigné membre de la direction politique du FLN, version Belkhadem, est arrivé à occuper aujourd’hui le poste de vice-président du Sénat. Pourtant, cet éternel mouhafedh de Tipasa avait été un fervent supporter du candidat Ali Benflis jusqu’aux ultimes minutes de l’élection présidentielle de 2004.     M’hamed H.
Le ministre de l’intérieur s’invite dans la campagne Daho Ould Kablia a catalogué cette semaine les candidats aux élections législatives en trois cases : «Certains se portent candidats pour le service de la nation, d’autres pour la célébrité et d’autres pour l’argent. C’est pour cela qu’il est probable que soit révisé le système de rémunération des députés.» Lors des dernières législatives, le prix dépensé par certains candidats pour pourvoir une place de tête de liste avait atteint les 2 milliards de centimes dans certaines circonscriptions. Exit l’argent : que cherchent les candidats ' L’immunité Monsieur le ministre. L’immunité !       Z. A. M.
La ruée des indépendants à Bouira La scène politique s'anime et bouillonne à Bouira. Une animation impressionnante depuis quelques jours déjà et dont le rythme va croissant. Pratiquement tous les partis politiques représentés à Bouira ont pris leur bâton de pèlerin pour entamer leur campagne électorale avant la lettre. Pour le parti de Ahmed Ouyahia, c’est le coordinateur du RND à Bouira qui est annoncé tête de liste. Quant au FLN, qui n’a pas encore divulgué sa composante, les observateurs s’attendent à une véritable guéguerre entre l’actuel mouhafedh Nouri Mohamed et le député Fedhala. Les candidats libres sont déjà entrés dans le vif du sujet. Des dizaines d’industriels, hommes d’affaires, avocats, chefs d’entreprise, comptables et autres, tous méconnus de la scène politique, ont affiché leur intention de se porter candidats. Pour preuve, jusqu’à mardi dernier, 12 têtes de listes indépendantes et 8 partis politiques ont retiré les formulaires de candidature pour les élections législatives du 10 mai prochain, selon un communiqué de la cellule de communication de la wilaya de Bouira. La même source a indiqué que le nombre exact d’électeurs recensés à l’issue de la révision des listes électorales ayant pris fin le 21 février dernier est de 474 198. En somme, à Bouira, c’est une effervescence précoce qui est un indicateur sur les enjeux des prochaines échéances électorales. Certes, les partis politiques n’étant plus en odeur de sainteté auprès de l’opinion publique, ce sont les listes indépendantes qui attirent de plus en plus de monde. Amar Fedjkhi

   
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