Ils sont candidats, ils militent dans des partis politiques aux projets diamétralement opposés, des Algériens s’impliquent dans la vie politique dans ses trois compartiments, fédéral, provincial et municipal. À la faveur des élections législatives prévues le 4 septembre, les partis politiques provinciaux sont entrés en campagne électorale depuis le 1er août. Un scrutin qui s’annonce serré, selon des sondages. Même s’ils ne sont pas nombreux, des Algériens sont adoubés par des formations politiques parties à l’assaut de l’Assemblée nationale. Pour l’heure, pas moins de trois candidats sont en lice. Il s’agit de Farida Chemmakh qui défendra les couleurs du Parti libéral du Québec (PLQ), au pouvoir depuis neuf ans, Djamila Benhabib et Rachid Bandou qui, eux, sont candidats du Parti québécois (PQ), une formation souverainiste. Déjà en prise avec la députée fédérale d’origine algérienne du Nouveau parti démocratique (NPD), Djaouida Sellah, qui l’a licenciée de son poste d’adjointe de circonscription, Farida Chemmakh aura fort à faire face à son adversaire du PQ, en l’occurrence le poids lourd Bernard Drainville, dans la circonscription de Marie-Victorin, dans la rive sud de Montréal. Fonctionnaire dans l’administration fédérale à l’Outaouais, Djamila Benhabib, auteur de deux pamphlets, Ma vie à contre Coran et Les soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident, est candidate péquiste dans la circonscription de Trois-Rivières. Sa candidature soulève sur la Toile un début de polémique. Si certains trouvent son engagement anti-islamiste un peu intéressé, cependant d’autres se désolent de ne pas donner leur voix à la candidate péquiste, même s’ils sont animés de sympathie péquiste. Activiste du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), Rachid Bandou tentera d’arracher la circonscription d’Acadie à la ministre libérale de la Culture. Ce qui n’est pas une mince affaire, sachant que la circonscription est un fief libéral. Si ces trois Algéro-Canadiens vont essayer de se faire élire le 4 septembre, afin de siéger à l’Assemblée nationale du Québec, trois députés d’origine algérienne siègent à la Chambre des communes à Ottawa. Tarik Brahmi, Djaouida Sellah et Sadia Groguhé sont élus en mai 2011 sur les listes du NPD du défunt Jack Layton. C’était le temps de la vague orange qui avait déferlé sur le Québec, plaçant les néo-démocrates comme Opposition officielle au parti conservateur du Premier ministre canadien Stéphane Harper.
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Posté Le : 08/08/2012
Posté par : canadalgerie
Ecrit par : Par : YAHIA ARKAT
Source : www.liberte-algerie.com