Algérie

CAN-2018/Para-powerlifting : "Alger, un passage obligatoire vers les Paralympiques-2020"



powerlifting qui ne participent pas aux championnats de leurs continents ne pourront pas prétendre à une qualification aux prochains Jeux Paralympiques (JP) et le rendez-vous d'Alger en fait partie. »Selon ce dernier, des exceptions peuvent toutefois être faites à des athlètes dont le cas sera étudié par la suite par le bureau exécutif de la WPP. Juste après la dernière édition des JP de Rio-2016, le Comité international paralympique (IPC) avait élaboré des critères et un itinéraire de qualification aux JP de Tokyo-2020 pour toutes les disciplines inscrites au programme final.
Pour ce qui est du para-powerlifting, tous les athlètes étaient tenus de prendre part au Championnat du monde de la discipline au Mexique en 2017, première compétition post-Rio. En 2018, chaque athlète devra enchaîner avec une participation obligatoire au championnat de son continent, avant de conclure son parcours avec le Championnat du monde-2019 au Kazakhstan. "Une fois ces compétitions terminées, le classement final des athlètes sera arrêté en février 2019 et les qualifiés par quota ? environ 120 dans les deux sexes ? seront connus et désignés pour prendre part au tournoi de para-powerlifting à Tokyo", a expliqué le délégué technique de la WPP, d'où l'importance de la compétition africaine que l'Algérie a organisée.
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Le rendez-vous d'Alger, le second continental après le Championnats d'Europe Open à Berck-Sur-Mer (France) en mai dernier, a drainé un total de 86 athlètes de 15 pays, en l'occurrence Algérie, Egypte, Nigeria, Cameroun, Libye, Côte d'Ivoire, Maroc, Mali, Ouganda, Gambie, Tunisie, Bénin, Togo, Sierra Leone et Liberia.
« Ce Championnat d'Afrique a connu une participation très acceptable, avec de grands noms du para-powerlifting mondial, à l'image des Egyptiens Sherif Osman, Gihan Abdelaziz, Mahmoud Attia et Randa Mahmoud et des Nigérians Lucy Ejike, Loveline Obiji et Paul Kehinde, ce qui a contribué à donner un cachet particulier au tournoi avec, à la clé, plusieurs records d'Afrique pulvérisés. »
À partir de là, la Fédération algérienne handisport (FAH) se devait de relever plusieurs défis dont la maîtrise de l'organisation technique et logistique de l'événement, en présence d'observateurs et de délégués de la WPP.
« La FAH a réussi son pari d'organiser un Championnat d'Afrique en respectant un minimum de conditions du cahier de charges de la WPP. Néanmoins, on a enregistré des manquements qui résultent, à mon avis, de l'inexpérience des membres du comité d'organisation. »
Le superviseur principal du Championnat d'Afrique d'Alger a relevé, par ailleurs, le manque de cadres de grade supérieur (entraîneurs, arbitres...) en para-powerlifting, "ce qui peut gêner le développement de la discipline au niveau local et ne permet pas aux athlètes d'atteindre un haut niveau".
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« En marge du rendez-vous africain, il y a eu deux stages pour entraîneurs et arbitres. On a enregistré avec satisfaction l'obtention de certains arbitres du grade international 1er degré, lesquels pourront ensuite postuler au grade supérieur. C'est un acquis pour le handisport algérien, mais la FAH doit oeuvrer à doubler ce chiffre pour atteindre un nombre suffisant de cadres lui permettant de relever le défi d'organiser de grands événements. »
L'ancien secrétaire général de la Fédération libyenne de powerlifting, a souhaité, à la fin, que la FAH, avec l'aide de sa tutelle, puisse mettre en place et développer, pour le prochain cycle olympique (2021-2024), "une stratégie axée sur la formation de cadres en handisport dans plusieurs spécialités et qui constituent un véritable capital permettant aux athlètes de s'affirmer au plus haut niveau (...) L'Algérie en est capable".


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