C'est un bien curieux casse, que celui dont a été victime le 23 mars2007, le campus Tidjani Haddam, au cours duquel la Faculté de droit, celle desSciences politiques et le Cyber, par une «nuit noire», et une coupure decourant électrique providentielle, ont été dépossédés de tout leur matérielinformatique, une vingtaine de micros, des imprimantes, des photocopieurs, desfax, etc... L'affaire qui a fait grand bruit à l'époque, tant le moded'opération, un impressionnant barreaudage démantelé, une quantité énorme dematériel subtilisé, de gros moyens logistiques mobilisés, un camion dit-on, etqui ne pouvait passer inaperçu, connaît aujourd'hui de biens bizarresdéveloppements. En effet, ce sont pas moins de 32 agents, chargés de la sécurité auniveau de toute l'université Mentouri, qui ont été présentés, à l'issue del'enquête de police, au procureur de la République auprès du tribunal deZiadia, qui les a entendus.Une suite logique, dirions-nous, de l'affaire n'était-ce l'irruption dela section syndicale des travailleurs de l'université, mais aussil'administration qui émettent quelques réserves, au motif que les agents desécurité en poste sur d'autres sites du campus comme le parc auto, la tour, lebloc des Sciences, la salle de conférence et la cité 2000 ne sont pas, enprincipe, directement concernés. En vérité, quels que soient les arguments avancés par les uns et lesautres, le fait est que l'université ne peut en aucun cas se permettre detelles situations, qui mettent en cause de manière gravissime, la sécurité surun campus, réduit à subir les assauts des voleurs, de micros mais aussi devoitures, plus de 6 véhicules ont été subtilisés ces derniers mois, comme unevulgaire supérette d'une cité dortoir isolée. Il y a dans tous les cas defigures, des responsabilités qui sont engagées, et que la justice ne manquerapas sans doute d'identifier.
Posté Le : 19/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : K B
Source : www.lequotidien-oran.com