Campagne tomate industrielle 2012 Le paiement par chèque Badr n'agrée pas les fellahs

Si la décision prise par l'Etat d'octroyer des crédits de campagne cette année a enchanté les transformateurs de tomate industrielle de la région est du pays, l'heure n'est pas aux réjouissances chez les producteurs, qui refusent obstinément de signer les contrats d'achat de leur produit. Et pour cause, la formule inédite adoptée, cette saison, par les propriétaires des usines de transformation de Guelma, El-Tarf, Skikda et Annaba pour ce qui est des paiements de toutes les transactions qu'ils auront à effectuer avec leurs partenaires industriels par chèque Badr (Banque agricole et de développement rural). Une condition qui est considérée comme inadmissible pour les fellahs, habitués depuis toujours à se faire payer en bon argent liquide. Les quelque 5 000 agriculteurs concernés menacent de contester énergiquement les exigences de la Badr, si la clause de financement qui leur est imposée n'est pas révisée.