Constat ? La première semaine de campagne électorale en prévision de la présidentielle d'avril prochain, a été marquée par des incidents.Le premier s'est produit à Djelfa où deux cadres du Front El-Moustaqbal, dont le directeur de campagne du candidat du parti à la présidentielle du 17 avril de la même wilaya, ont été agressés physiquement lundi soir, selon une source sécuritaire citée par l'APS. Agressés par des inconnus qui se sont introduits dans le siège de la direction de campagne du parti, les deux cadres ont été transférés aux urgences médicochirurgicales.La commission de surveillance de l'élection présidentielle dans la wilaya de Djelfa qui a dénoncé l'agression la qualifiant de «lâche, abjecte et contraire à toutes les lois», a appelé hier dans un communiqué, les pouvoirs publics, à «assurer la sécurité des directions de campagne des six candidats au niveau des wilayas». La commission a en outre appelé les autorités locales à prendre les mesures nécessaires contre tous ceux qui veulent troubler la campagne électorale, faisant part de son «rejet catégorique de toute pratique en dehors du cadre habituel de tels rendez-vous majeurs».A Souk-Ahras, le candidat à la présidentielle du parti Ahd 54, Ali Fawzi Rebaïne, a refusé hier mardi, d'organiser son meeting électoral prévu dans la wilaya, accusant l'administration d'avoir exercé de «la pression» sur la population pour «ne pas assister» aux rencontres de l'opposition. Dans une déclaration à la presse en présence d'un groupe de citoyens venus assister à son meeting, M. Rebaïne a précisé que «l'administration a exercé des pressions sur les Souk-Ahrassis pour ne pas assister à mes meetings et à ceux de l'opposition», sans donner plus de détails.Il a expliqué que les moyens déployés par son parti pour transporter les citoyens de Souk-Ahras à son meeting «n'ont pas été au rendez-vous. Des «accusations» vite réfutées par le wali de Souk-Ahras. «Nous rejetons ces allégations et réaffirmons que l'administration est d'une neutralité absolue durant tout le processus électoral, que ce soit lors de la campagne ou pendant le déroulement du scrutin», a déclaré Saâd Agoudjil contacté par l'APS. Le même responsable a néanmoins fait savoir que les représentants locaux du candidat Rebaïne, et «non le candidat lui-même», a-t-il tenu à préciser, ont demandé que le portrait officiel du président de la République en exercice, Abdelaziz Bouteflika, soit retiré de la salle du meeting. «Une exigence que nous avons évidemment refusée», a conclu M. Agoudjil.Joint par l'APS en milieu de journée, le président de la commission de wilaya de l'élection présidentielle, M. Mohamed Djouaidia, a indiqué n'avoir reçu, jusqu'alors, «aucune plainte» de la part d'Ali Fawzi Rebaïne.
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Posté Le : 26/03/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : F H
Source : www.infosoir.com