Algérie

Campagne électorale: les meetings "se multiplient" et les "promesses" aussi



Campagne électorale: les meetings
Le Jour d'Algérie constate qu'en cette 8ème journée de campagne électorale, les candidats des différents partis "s'impliquent davantage pour inciter les citoyens à aller voter, à avoir foi et confiance en leurs promesses qu'ils jurent respecter même en cas de victoire", ajoutant que les meetings "se multiplient peu à peu" et "les promesses se font nombreuses"."Néanmoins, les citoyens restent insensibles face à ces promesses, cherchent encore le visage de leur future leader, celui qui fera de leur Algérie un pays meilleur", ajoute le journal.
Sous le titre, "Se rapprocher davantage du citoyen et s'éloigner des fausses promesses", le journal arabophone El Massa relève que les chefs de partis politiques en lice ont exhorté leurs candidats "à aller sur le terrain pour écouter le citoyen, tout en évitant les promesses surréalistes".
De son côté, le quotidien arabophone El Djoumhouria note que les responsables des partis politiques ont exhorté, à l'entame de cette deuxième semaine de la campagne, leurs candidats à investir le terrain en se rapprochant davantage des citoyens afin de mieux expliquer leurs programmes électoraux et par la même convaincre les plus réticents à aller voter le jour J.
Le Jeune indépendant donne l'exemple de Ghardaïa où les candidats engagés dans ces joutes électorales ont été contraints de sillonner les villes et les villages, même de nuit pour prendre contact avec leurs proches, amis et relations afin de les convaincre de voter pour eux, "promettant des miracles aux électeurs".
Le Soir d'Algérie, qui traite de la campagne électorale à El-Biar (Alger), estime que "tous les partis semblent privilégier l'action de proximité, ceci même si l'on néglige pas pour autant les meetings animés par les premiers responsables beaucoup plus pour lancer des messages politiques".
L'Expression relève, pour sa part, une campagne marquée par des discours "mal emballés", estimant qu'"une aventure politique, fut-elle locale, se prépare non pas avec les seules convictions du candidat, mais par une équipe qui a une certaine maîtrise de la communication politique".
El moudjahid relève que les candidats en lice "enchaînent" les meetings populaires et les rencontres de proximité, ajoutant que trois thèmes reviennent avec "insistance" à savoir la décentralisation dans la gestion des affaires locales, la démocratie participative et la nécessité d'élargir les prérogatives des élus locaux, "un voeu qui devrait d'ailleurs se concrétiser dans les prochains mois, si le code communal est révisé", note le journal.
Pour Le Courrier d'Algérie, les candidats, en dépit d'une première semaine de campagne électorale "timide et atone", préfèrent, toutefois, "s'y investir tant bien que mal et appellent, chacun de sa propre proposition, pour revendiquer plus de prérogatives aux élus locaux". Ces derniers, selon le journal, "préfèrent se réfugier derrière des slogans et des généralités, faute de concret".
"Révision du code communal et de wilaya : entre promesses et réalités" est le titre choisi par le journal Reporters, qui relève que les partis politiques, toutes tendances confondues, "sont unanimes à réclamer une révision qui donnerait plus de prérogatives aux élus locaux".
"Or, personne ne s'attarde sur les modalités pratiques d'une telle revendication, qui revient pourtant à chaque élection. Le gouvernement, pour sa part, prévoit une révision de ce code, sans donner plus de précisions", relève le quotidien.
Lui emboitant le pas, Liberté, sous le titre, "Des sujets pour meubler le scrutin", estime que les candidats en lice développent des discours "en inadéquation" avec le scrutin. Pour ce journal, "tous les chefs de partis qui sillonnent les quatre coins du pays afin de solliciter les voix des électeurs, éludent le sujet qui devait être au centre des débats à savoir les collectivités locales".
Même son de cloche pour le Quotidien d'Oran qui estime qu'un peu plus d'une semaine, la campagne électorale "peine à décoller" et "c'est un doux euphémisme. Sinon comment considérer la désaffection populaire et le peu intérêt accordé à des candidats dont beaucoup sont incapables de développer un discours autre que populiste", ajoute le journal .
Horizons consacre, quant à lui, un large dossier sur les listes électorales parrainées par les partis, "une pratique, selon ce quotidien, qui permet certes de s'ouvrir à de nouveaux milieux et de ratisser large, peut s'avérer une arme à double tranchant".
Le journal arabophone El Fadjr rapporte que les élections locales du 23 novembre prochain "se dérouleront sans observateurs étrangers" contrairement à celles de 2012 où plusieurs observateurs internationaux avaient été invités, relevant toutefois "l'inexistence d'une obligation juridique obligeant l'Etat à recourir aux observateurs étrangers".


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