Algérie

Campagne électorale Belgique



Campagne électorale Belgique
Le candidat à l'élection présidentielle, Ali Benflis, ouvre la campagne électorale en Belgique. «On ne peut gagner une bataille sans l'avoir engagée», a martelé M. Halim Benattalah, son envoyé spécial, venu d'Alger.Le candidat à la présidentielle, Ali Benflis, a inauguré le 1er meeting électoral de la campagne électorale présidentielle, pour la communauté algérienne immigrée à Bruxelles. Samedi dernier, à proximité de la Grand- Place de la capitale de l'Union européenne, sous le chapiteau «le Roi d'Espagne», vers 19h30, le top a été donné par M. Halim Benattalah, envoyé spécial du candidat Benflis. Depuis la fin d'après-midi, les membres du comité de soutien du candidat assuraient la distribution du programme politique et économique du candidat, ainsi qu'une lettre de plus de deux pages, spécialement adressée à la communauté immigrée.«Je m'adresse à chacune et chacun d'entre vous car je connais votre attachement à l'Algérie» écrit-il en introduction, avant de les solliciter pour «l'aider à relever ce défi majeur, pour l'avenir de notre pays» et de préciser que «le chemin n'est, certes, pas facile, mais sachez que mon engagement est sincère et ma détermination sans limite.» Peu avant l'ouverture du meeting, des chants patriotiques étaient diffusés : Min Djibalina, Djazaïrouna… suivis d'un entretien - vidéo du candidat Benflis, diffusé sur grand écran, dans lequel il évoque les raisons de son engagement, son programme et ses espoirs pour l'Algérie. Dans ses déclarations, à l'assistance qui assistait au meeting, M. Halim Benattalah a rappelé qu'il faut refuser la fatalité du régime et « accompagner la dynamique du changement». Puis d'expliquer «qu'une bataille ne peut être gagnée sans être engagée».Après le discours d'ouverture, les Algériennes et Algériens, présents à la rencontre, ont improvisé, au pied levé, des mini-conférences débats sur le ton de cette campagne électorale, ses enjeux et son importance capitale pour l'avenir du pays. A côté des membres du comité de soutien, M. Benattalah n'avait pas trop de difficultés à répondre aux nombreuses interrogations des Algériens. Et pour cause, il a été ambassadeur d'Algérie à Bruxelles de 2002 à 2008, puis secrétaire d'Etat de la Communauté algérienne, à l'étranger, jusqu'au dernier remaniement ministériel. Il avait encouragé et soutenu, la veille du 3ème mandat de Bouteflika, le lancement de l'association « Algebel», une fédération qui regroupait un nombre d'associations et d'individualités de Belgique et du Luxembourg. Sans orienter le vote de l'époque (3ème mandat), M. Benattalah avait insisté sur la participation aux élections, spécifiant la neutralité du l'administration diplomatique. Il garde ainsi une estime et un certain respect de ses compatriotes immigrés dont il pense faire bénéficier le candidat Ali Benflis. Evidemment, les questions spécifiques à l'immigration ont été, largement, discutées par les présents. Cependant, malgré l'air « bon-enfant» de cette rencontre, les interrogations des immigrés ont été nombreuses : inquiétude sur le climat politique général au pays, écho des scandales de corruption, à tous les niveaux, atteinte aux libertés civiles et politiques, chômage et désespoir de la jeunesse… Ce sont, justement, autant de fléaux auxquels le candidat Benflis promet de s'attaquer. La soirée a été intense, clôturée par un moment musical animé par une chanteuse locale et rendez-vous est pris pour le 17 avril prochain. Signalons que les représentants du candidat Benflis vont poursuivre leur périple électoral, en Europe.




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