Algérie

Campagne électorale/ Après les incidents, hier, de Béjaïa



Campagne électorale/ Après les incidents, hier, de Béjaïa
La ville des Genêts a abrité sans dégâts, le meeting que devait tenir le directeur de campagne de Bouteflika. Sellal est venu. Sellal a vu. Sellal a parlé et Sellal est reparti. Tizi a certes connu une montée brutale de la tension, surtout après le grave dérapage à Béjaïa, mais le pire a été évité.Vive tension ce matin à Tizi-Ouzou où devait se dérouler le meeting que devait animé, à partir de 10 h, le directeur de campagne du président candidat, Abdelmalek Sellal à la maison de la culture Mouloud Mammeri. Le dispositif mis en place procédait à une opération de filtrage des personnes qui s'y rendaient et même des passants afin d'éviter tout rassemblement important qui risquerait de dégénérer. Bien avant l'heure prévu pour le meeting qui intervient dans un contexte délétère suite aux événements qui se sont déroulés hier à Bejaia, de jeunes étudiants et des activistes du groupe «Système DZ» ont été interpellés par les services de sécurité aux alentours de l'antre de la maison de la culture Mouloud Mammeri. Dix-sept personnes (une cinquantaine selon d'autres sources) ont été interpellées? et conduite au commissariat faisant face à la maison de la culture «bien quadrillée» par les policiers. A l'heure indiquée (10 h) le meeting de Sellal avait commencé. «On est tous des Amazighs. Je sus Chaoui, Tergui ... On est tous des Amazighs. Je suis musulman amazigh et je parle arabe. Celui qui rentre dans les 18, on lui siffle et lui donne un carton rouge. Je vois une pancarte sur laquelle est écrit les habitants de Bejaia sont avec Bouteflika. Je les salue», a-t-il notamment dit pour quitter par la suite une ville des Genêts toujours sous haute surveillance policière. Des sources locales ont assuré que des posters du président candidats ont été arrachés et déchirés un peu partout à travers les quartiers de la ville de Tizi-Ouzou au moment où des jeunes et étudiants particulièrement se sont rassemblés devant les commissariats de police exigeant la libération des citoyens interpelés quelques moments auparavant. Vers 11h30, selon TSA, Quelques centaines de personnes (entre 200 et 500) tiennent un rassemblement non loin de la Maison, en scandant des slogans et en brandissant des pancartes hostiles au pouvoir : «Non au 4e mandat», «DRS dégage», «Système dégage», «Vous avez semé la dictature»... Les manifestants sont encadrés par un important dispositif policier.




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