Algérie

Campagne électorale à Aïn Defla


Pour sa deuxième semaine, la campagne électorale se déroule dans une indifférence mêlée de surprises à la vue des candidats dont les photos sont placardées sur les nombreux tableaux d'affichage.
Nous avons visité plusieurs communes pour recueillir les avis des citoyens. A Khemis Miliana, un groupe de jeunes nous accoste : «Notre ville est délaissée. A chaque coin de rue, il n'y a que des tas d'ordures. Les loisirs n'existent pas et nous voulons un changement radical pour un avenir meilleur.» A Miliana, Mlle F. M., professeur dans un lycée, me donne son avis : «Miliana, une très belle ville, n'a obtenu aucun projet et le chômage touche beaucoup de jeunes. Cette fois, nous voulons des élus honnêtes qui seront à l'écoute de la population et qui seront capables de réaliser des projets pour l'avenir de la commune.» A Tiberkanine, une des communes les plus pauvres, on aperçoit des groupes de jeunes assis et profitant d'un rayon de soleil. Toute de suite la discussion s'anime : «Nous allons voter pour prouver notre présence en choisissant un homme intègre qui connaît la situation de la région. Nous serons à ses côtés pour l'encourager et l'aider au développement de la commune.» A Djendel, de vieux retraités nous déclarent : «Une fos élu, le maire s'enferme dans son bureau. Chaque fois, c'est le même scénario et les responsables ne pensent qu'à leurs affaires personnelles.» A Aïn Defla, des citoyens discutent devant les panneaux d'affichage : «Regardez monsieur, les candidates femmes n'osent pas se montrer en photo, et à la place, il y a une rose ! Aujourd'hui, c'est à nous d'être présents pour ne pas laisser la place à ceux qui veulent que cette situation dure pour des intérêts sordides.»
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