Campagne de vaccination contre la rage

Lancée durant la 4e décade du mois de juin dernier, la campagne de vaccination contre la rage bat son plein avec la mobilisation des médecins vétérinaires, sous la houlette de l'inspection vétérinaire, dans la wilaya de Médéa. Dans son appel aux propriétaires de chiens et d'animaux domestiques, l'inspecteur vétérinaire Mohamed Slama a insisté sur la nécessité de la vaccination pour éviter la propagation de la maladie, qui est une zoonose contagieuse et mortelle, précisant que la campagne nationale de vaccination s'inscrit dans la stratégie mondiale afin de "ramener à zéro le nombre de décès humains dus à la rage d'origine canine d'ici à 2030"."Considéré comme le principal vecteur de la pathologie et de sa propagation, le chien est responsable de la quasi-totalité des morsures, dont le nombre enregistré par les services de la santé oscille autour de 1 500 cas, facteur nécessitant des campagnes de vaccination sous l'autorité des bureaux communaux et des subdivisions des services agricoles." Les chiens ont été à l'origine de 19 foyers de rage en 2017 et de 23 foyers de rage en 2019, a fait savoir l'inspecteur vétérinaire, qui a insisté auprès des propriétaires de chiens et de chats de faire vacciner leurs animaux, étant donné qu'ils n'ont rien à dépenser puisque le vaccin est gratuit et procure une assurance d'une année contre la maladie et contre l'apparition de la rage citadine.
Pour ce faire, les communes ont été instruites pour fixer des points fixes de vaccination qui ont été communiqués au public par voie d'affichage. Alors que dans chaque point de vaccination il a été placé un médecin vétérinaire doté de l'équipement nécessaire et du matériel de protection, à savoir tenues, masques, seringues... Et que dans la cadre de la campagne de vaccination, les services communaux d'hygiène désignent des équipes mobiles qui procèdent à la capture des chiens errants, les placent dans les fourrières canines où ils sont gardés 48 h à une semaine avant d'être abattus.

M. EL BEY