Campagne de sensibilisation à Médéa

Lancée le 9 novembre, cette compagne, qui s'étalera jusqu'au 31 mars prochain, a été motivée par l'ampleur qu'a prise ce phénomène qui endeuille de nombreuses familles.Mise en place sous le slogan "Pour un hiver doux et sans danger", une campagne de sensibilisation aux risques liés au monoxyde de carbone est lancée le 9 novembre 2019 et durera jusqu'au 31 mars 2020, sous la houlette de la direction de la Protection civile de Médéa, en collaboration avec plusieurs partenaires et la participation du mouvement associatif. La campagne de sensibilisation aux dangers liés au monoxyde de carbone a été motivée par le constat relatif à l'importance du phénomène qui endeuille chaque année de nombreuses familles et incommode un grand nombre de personnes pour devenir un problème suscitant l'inquiétude de toutes les parties concernées par sa prise en charge. C'est afin de juguler le phénomène que la Protection civile a entamé la campagne de sensibilisation, indiquant que ses services ont enregistré, au cours de la période allant du 1er janvier au 31 octobre 2019, quelque 90 interventions et secouru 91 personnes asphyxiées par le monoxyde de carbone, un gaz pernicieux et souvent mortel.
Dans cet objectif, l'effort portera sur des explications et des conseils autour des conditions relatives à l'installation, l'utilisation et la maintenance des appareils de chauffage et des chauffe-bains, la nécessité de la vérification de leur conformité.
D'une manière générale, la non-conformité de ces appareils est imputée aux constructeurs quant à l'aggravation du phénomène d'asphyxie, en dépit des obligations réglementaires régissant leur activité en matière de conformité et de service après-vente. Des appareils de chauffage et des chauffe-bain ne répondant pas aux spécifications en matière de conformité et de sécurité sont exposés à la vente, alors qu'ils représentent un risque de mort causé par le tueur silencieux pouvant émaner d'une fuite d'une installation de gaz de ville. L'on insistera aussi sur les gaz dégagés par les pots d'échappement de véhicules dont l'accumulation dans un milieu fermé peuvent devenir des facteurs de risque, aussi bien pour la santé des personnes que pour leurs vies, est-il noté. En outre, il y a aussi le risque pour la vie des personnes que pourrait constituer l'usage du braséro ou kanoun, qui est encore présent dans nos chaumières, ou encore l'utilisation de la bonbonne de gaz pour le chauffage dans un milieu non aéré, qui sont susceptibles de devenir des sources d'asphyxie et même de mort, est-il souligné.
M. EL BEY