En coordination avec le bureau en charge de la santé publique et les services de la Sûreté de wilaya, les services de la commune de Biskra ont récemment lancé une campagne de lutte contre les chiens errants, qui pullulent dans les zones urbaines de la capitale des Ziban, et qui, outre l'aspect rural qu'ils confèrent à la ville, constituent un danger pour la vie des citoyens, en particulier les enfants."L'opération enclenchée il y a une dizaine de jours se poursuit et ne prendra fin que lorsque ces meutes de chiens, vadrouillant en toute liberté, seront abattues", avons-nous appris d'un agent communal participant à la campagne d'éradication de ces animaux errants, lequel nous informe que "jusqu'à l'heure actuelle, une centaine de chiens ont été abattus dans les quartiers populaires de la ville".
Notre interlocuteur souligne qu'"après leur abattage, les chiens sont transportés dans des camions consacrés à cet effet, pour être enterrés loin de la ville, suivant des mesures sanitaires particulières". Il y a lieu de rappeler que Biskra enregistre chaque année des cas d'attaques de chiens contre des personnes, entraînant parfois de graves complications de l'état de santé des victimes. Celles-ci sont traitées dans les établissements hospitaliers à l'aide du sérum antirabique.
Certaines, vu la gravité des blessures occasionnées, ont perdu la vie, à l'exemple du jeune d'Ourlel, ayant succombé à l'âge de 19 ans à une morsure mortelle. Par ailleurs, si le chef-lieu de wilaya demeure envahi par ces meutes semant la terreur au sein de la population, qu'en est-il pour le reste des localités où le cadre de vie laisse à désirer ', s'interroge-t-on. "La réponse à la question est des plus simples : il faut que les campagnes lancées de temps en temps, çà et là, soient renforcées, car, de l'avis de plusieurs citoyens, elles sont insuffisantes.
Les chiens sont toujours là, et leur présence prend des proportions alarmantes, ils continuent d'imposer le «couvre-feu» aux habitants, notamment à la tombée de la nuit, où ils sortent en grand nombre. La situation devient plus grave quand il s'agit de nos enfants, ces petites silhouettes qui ne peuvent se défendre contre ces assaillants", souligne un habitant d'une région du nord de la wilaya, qualifiée de "zone d'ombre".
H. BAHAMMA
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Posté Le : 08/08/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liberté
Source : www.liberte-algerie.com