Cameroun : des trafiquants de restes humains et d'animaux arrêtés

Cinq Camerounais, soupçonnés de trafic de parties de corps humains et d'animaux, ont été arrêtés à Djoum, dans le sud du Cameroun, en possession de restes d'êtres humains et d'éléphants, a indiqué, hier, lundi, une ONG spécialisée. «Trois jeunes ont été arrêtés samedi matin à Djoum, alors qu'ils avaient dissimulé dans un sac attaché sur une moto des organes humains et des morceaux d'éléphants», a affirmé le chargé de communication d'une ONG. «Parmi les restes humains, il y avait notamment un crâne portant encore des cheveux», a-t-il ajouté. Les parties de corps humains servent parfois à des cérémonies mystiques, censées donner du pouvoir ou de la réussite à leur possesseur. Il s'agit souvent de corps de personnes décédées et déterrées après les funérailles, mais il arrive que des personnes soient tuées spécialement pour ces cérémonies. Deux de leurs complices ont été arrêtés grâce au concours technique de cette organisation. «Ce mélange choquant de chair d'éléphant et de parties d'un corps d'homme montre la criminalisation du trafic de la faune et le monde obscur de la criminalité faunique», a estimé l'ONG