Un conflit majeur pointe au Moyen-Orient
Un exercice de simulation impliquant des milliers de soldats et de policiers a eu lieu en Israël, mardi passé. L’opération, qui s’est étendue sur deux jours, avait pour but de tester les capacités de réaction et de défense du pays en cas d’attentats et d’attaques, sur tous les fronts (il est important de le souligner). Des scénarios allant d’attentats à l’arme chimique aux tirs de missiles ont été prévus. Le vice-ministre de la Défense juif a déclaré que le test, le plus important depuis la création du pays en 1948, est destiné -entre autres hypothèses- à se prémunir contre une éventuelle attaque iranienne, prétextant son programme nucléaire et la mise au point de missiles à longue portée.Officiellement, le test grandeur nature est mené afin de tirer les leçons de la guerre au Liban de l’été 2006, et à corriger les dysfonctionnements et la désorganisation des secours et l’impréparation de la Défense passive. Officiellement, car l’Etat hébreu qui contrôle les principaux médias de la planète est en train de mener une véritable opération d’intox pour masquer la préparation d’une nouvelle agression, en rappelant qu’il est entouré de pays qui ne cherchent qu’à le rayer de la carte et en occultant le fait qu’il reste un occupant des territoires syrien, palestinien et libanais. Olmert, le premier ministre par qui le scandale est arrivé, a été chapitré par les Américains qui lui ont reproché d’avoir mal évalué la guerre de l’été passé. Un ratage qui a contraint le Pentagone à réviser sa stratégie de dissuasion dans la région et qui a eu pour conséquence de renforcer l’influence de l’Iran et de la Syrie, soutiens présumés du Hezbollah et du Hamas. Battu militairement au Liban, la communauté internationale et israélienne le reconnaissent aujourd’hui, Israël n’a pas l’intention de laisser, plus longtemps, les pays arabes croire qu’il est à leur portée. Pour ce faire, il est impératif, pour les faucons de Tel-Aviv, de mener une guerre-éclair sur tous les fronts, tout en intégrant la prise en charge contre les effets des missiles libanais, syriens, palestiniens et iraniens à la fois, en perfectionnant l’organisation des secours. Un élément négligé par Israël, l’été passé, qui pensait que le Hezbollah n’avait de capacités de représailles que sur un rayon limité.
Si le premier pays visé reste le Liban, d’une part pour vaincre le signe indien et écraser le Hezbollah qui l’a stoppée à deux reprises, l’armée israélienne compte enchaîner sur la Syrie qui commence à poser problème. Pour la neutraliser et rendre caduque la présence des troupes de l’ONU devenues des témoins gênants. Si les responsables israéliens ont tenu à tester leurs capacités sur tous les fronts, c’est parce qu’ils n’excluent pas l’entrée en guerre de l’Egypte ou de la Jordanie, en dépit d’accords de paix, ce qui laisse présager l’éclatement d’un confit majeur dans lequel interviendraient les Américains et les inévitables Britanniques qui en profiteront pour leur régler leurs comptes à ces empêcheurs de tourner en rond en Irak. Car Israël, seul, n’est pas en mesure de s’attaquer à tout ce beau monde.
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Posté Le : 22/03/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com