Algérie

Calvaire au quotidien



Calvaire au quotidien
Problématique - Le réseau routier à Alger et sa périphérie suffoque poussant les usagers à user et abuser de différents subterfuges pour arriver à leur destination à temps.Les bouchons sont signalés un peu partout et le moindre incident complique davantage la situation. Une crevaison banale peut provoquer des embouteillages pouvant s'étendre sur un à deux kilomètres, alors qu'un accident est synonyme d'une à deux heures de retard de plus. A cela viennent se greffer les quelques barrages fixes à l'entrée d'Alger à l'Est comme à l'Ouest, rétrécissant la chaussée davantage et mettant les nerfs des automobilistes à rude épreuve.Dans cette cacophonie, la part de responsabilité des automobilistes n'est pas négligeable. Elle vient ajouter son grain de sel à une situation déjà désespérante, à travers les dépassements aléatoires sans prudence ni responsabilité au milieu d'un réseau au bord de l'explosion.Pour arriver à leurs rendez-vous, certains n'hésitent pas à mettre leur vie et la vie des autres en danger. Ils tentent le tout pour le tout en se mettant en vitesse excessive dans des conditions de circulation qui ne le permettent pas.Le parcours est long et éreintant notamment pour les nombreux automobilistes qui viennent de la périphérie pour rejoindre Alger centre. De Aïn Taya à Dely Ibrahim il leur faut pas moins de trois heures, soit le même horaire pour le trajet Alger - Sétif. Même scénario du côté d'El Biar où les usagers n'ont d'autre choix que de prendre leur mal en patience pour rejoindre la place Audin.Un déplacement qui nécessite pas moins d'une heure à une heure trente minutes lors des heures de pointe. La situation devient plus complexe les dimanches et mardis, jours de réception dans les institutions publiques.Ces deux jours voient la population d'Alger augmenter à la faveur du déplacement de nombreux citoyens de toutes les wilayas du pays pour des démarches administratives. Autrement dit, les dimanches et mardis c'est l'immobilisme total dans les rues d'Alger.L'espoir de voir ces goulots de circulation disparaître avec la réapparition du tramway, après un demi-siècle d'absence et l'arrivée du métro s'est aussitôt réduit. L'Algérois ne s'est pas désengorgé d'un iota et les bouchons continuent d'asphyxier le quotidien des citoyens. On parle de plus de 143 000 véhicules en excédent sur les axes d'Alger.Les autorités, pour leur part, n'arrivent toujours pas à dépasser les effets d'annonce concernant le nouveau plan de circulation et l'amélioration des transports en commun. Leurs déplacements étant toujours facilités par les escortes et les gyrophares, nos responsables sont peu confrontés à la réalité des embouteillages qui empoisonnent la vie des usagers. Les propositions pour sortir de cette situation sont nombreuses, la difficulté c'est de les traduire sur le terrain. Il s'agit entre autres de la réalisation d'un centre de régulation de la circulation, ainsi que la réorganisation du réseau de transport urbain pour couvrir l'ensemble des localités de la wilaya d'Alger.




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