Après quatre jours d'affrontements meurtriers entre les forces loyales au président Salva Kiir et les rebelles de l'ancien vice-président Riek Machar, le calme semble être de retour à Juba.Les deux parties en conflit ont fini par céder aux pressions internationales en annonçant un cessez-le-feu. Aucun tir d'artillerie ou coup de feu n'a été entendu dans ce retour au calme à Juba sans pour autant dissiper la crainte de nouvelles hostilités qui avaient fait en quatre jours plus de 300 morts, selon un bilan officiel. Pas moins de 36 000 personnes, essentiellement des femmes et des enfants, ont été contraintes de quitter leurs foyers pour se mettre à l'abri des violences dans des camps pour déplacés, des écoles et des églises, a estimé, depuis Genève, Vanessa Huguenin, une porte-parole du Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha). De son côté, la mission de maintien de la paix onusienne (Minuss) a annoncé lundi que depuis le début des affrontements plus de 7000 déplacés ont trouvé refuge dans ses camps dont l'un a été "pris directement dans les combats".Inquiété par l'aggravation de la situation, le secrétaire général des Nation unies Ban Ki-moon a réclamé "un embargo immédiat sur les armes destinées au pays" et a plaidé pour de "nouvelles sanctions ciblées" contre les fauteurs de troubles en appelant à renforcer la Minuss sur place. Faisant suite à une altercation entre les membres des deux camps au niveau de l'un des nombreux barrages de la capitale, ces affrontements meurtriers qui coïncident avec le cinquième anniversaire de l'accession à l'indépendance du Soudan du Sud ont fait des dizaines de victimes.Ces derniers événements meurtriers mettent en péril l'accord de paix signé le 26 août 2015 entre les deux camps rivaux dont l'application est de plus en plus compliquée depuis le retour fin avril dernier de Riek Machar dans la capitale Juba.NAIMA AIT AHCENE
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Posté Le : 13/07/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Naima Ait Ahcene
Source : www.liberte-algerie.com