En général, lorsqu’on parle de littérature féminine africaine engagée, on envisage a priori que cet engagement cible les domaines politique et social. Cependant, même si ces espaces sont le plus souvent l’enjeu de leurs dénonciations et revendications, les écrivaines africaines expriment parfois, à travers leurs écrits, un engagement plus personnel, intimiste. Sans pour autant verser dans une écriture purement autobiographique, elles trahissent leur souci de faire coïncider certaines de leurs conceptions avec celles de leurs personnages féminins. Ainsi, à travers leurs narratrices respectives, Calixthe Beyala dans “L’Homme qui m’offrait le ciel” et Ken Bugul dans “Riwan ou le chemin de sable” défendent deux postures totalement opposées, face aux contraintes de la société traditionnelle africaine: l’une de rejet, l’autre d’attirance.
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Posté Le : 31/01/2024
Posté par : einstein
Ecrit par : - Messast Faouzia
Source : El-Tawassol التواصل Volume 22, Numéro 2, Pages 188-198 2016-06-30