Algérie

CAISSE NATIONALE D’ÉQUIPEMENT POUR LE DÉVELOPPEMENT


Un organisme qui veut sortir de l’ombre
Si la demande d’assistance au projet de la nouvelle faculté de médecine leur est faite, la Caisse répondra favorablement. L’Algérie est un pays émergent. Les caisses sont pleines. Afin d’éviter l’utilisation des fonds à tort et à travers, les décideurs, ainsi que la Banque mondiale approuvent la création de la Caisse nationale d’équipement pour le développement (Cned). «L’intervention de la Cned est une mission d’assistance technique au service des maîtres de l’ouvrage et non pas de contrôle», a précisé, hier, Farouk Chiali, le directeur général de cet établissement, lors d’un point de presse qu’il a animé à Alger.Par définition, la Cned est un établissement public à caractère économique et financier (Epic). Elle a été créée en 2005 pour aider à évaluer et à suivre les grands projets d’équipement. Ses principales missions se résument en quatre axes principaux. Accroître le rendement de la dépense d’équipement de l’Etat, améliorer le processus de grands projets d’infrastructures économiques et sociales, optimiser le coût de financement des grands projets et diversifier les sources de financement. Avec un personnel réduit à son actif, 50 travailleurs au total, la Cned assiste les institutions de l’Etat dans le processus de réalisation des dépenses d’investissements. Elle apporte aussi aux secteurs concernés le soutien et l’assistance nécessaires dans la maturation des projets.«Le ministère des Finances n’a pas toutes les compétences nécessaires pour étudier la rentabilité des projets», a annoncé M.Chiali. La Caisse appuie les collectivités locales dans la mobilisation des ressources financières pour le développement. Selon le même responsable, la Caisse intervient dans le domaine d’infrastructures de travaux publics, celui de l’hydraulique, infrastructures sanitaires, celles des infrastructures éducatives et sportives. Elle contribue également aux grands aménagements urbains comme dans la réalisation des grandes villes.Sur une question à propos de la ressemblance des rôles avec la BAD, la Banque algérienne du développement, le patron de la Cned a précisé que les deux établissements sont complémentaires. «La BAD contrôle et finance les projets; l’assistance revient à la Cned», a annoncé M.Chiali.A propos de la relance économique des projets du quinquennat 2005-2009, le responsable de la Cned estime que l’avancement est «appréciable». Il a reconnu, tout de même, que certains projets accusent des lenteurs comme la voie ferrée qui relie Annaba à Ramdane Djamel.Concernant la réalisation de la nouvelle université de médecine au niveau de Châteauneuf (Alger) où les bouchons de circulation ôtent toute beauté à la localité, le responsable de la Cned souligne que son établissement «n’a pas de pouvoir décisionnel».Pour l’instant, le ministère de l’Enseignement supérieur n’a pas encore sollicité les services de la Cned. Mais si la demande leur est faite, «la Caisse répondra favorablement». Tout en sachant les retombées néfastes de la réalisation de cette faculté sur le plan écologique surtout, la Cned étalera ses services. L’essentiel est de participer!
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