Algérie - Revue de Presse

Cadre de vie : Une dame seule contre les déboires du voisinage



Décidément, c'est un véritable calvaire que vit une dame, de santé fragile, au milieu de ses voisins, pour leur faire admettre les règles de bienséances propres à garantir une vie tranquille dans un immeuble, localisé au 132 de la rue Mouloud Feraoun. C'est un perpétuel combat que mène cette citoyenne, seule, contre une partie de son voisinage, cinq copropriétaires qui ne veulent pas se plier aux bons réflexes citadins afin de maintenir dans un état décent cet immeuble qui représente tout ce qu'il y a de répréhensible dans la vie en société : l'insalubrité et les odeurs nauséabondes et autres effluves dus à la présence en permanence d'un dizaine de chats chez une seule résidante. Même les démarches auprès des contrôleurs du Bureau d'Hygiène communal, ouvert au 42 de la rue Marbi Ben M'hidi, ne sont pas arrivées à dissuader les récalcitrants quant au respect des règles élémentaires en matière d'hygiène.« Des mises en demeure ont été adressées à tout le voisinage, à trois reprises, sans pour autant faire fléchir les voisins désobéissants », a déploré Mme F.Benamara qui a été victime d'une agression par une jeune voisine, suivie d'une évacuation aux urgences et d'une incapacité de dix jours. « J'ai même proposé aux voisins d'occuper le poste de syndic, mais en vain » a-t-elle affirmé en soulignant que personne ne veut se porter volontaire. Elle a également intervenu auprès de l'OPGI pour le ravalement des murs extérieurs et des services communaux pour l'acquisition de quatre bacs à ordures. « Certains copropriétaires jettent leurs détritus devant la porte d'entrée, ce qui attire beaucoup de rats », a-t-elle déclaré en soulignant qu'elle a procédé, avec ses propres deniers, à des travaux de revêtement en carrelage du hall d'entrée de cet immeuble bâti sur cinq niveaux.« La porte d'entrée est ouverte aux quatre vents et les problèmes de sécurité se posent avec acuité dans cette résidence où l'on vient de voler récemment les fenêtres des cages d'escalier », a-t-elle relevé. « Pourtant cet immeuble est habité par de simples citoyens mais aussi par des cadres de l'enseignement et d'autres secteurs », fait remarquer, avec une pointe d'humour, cette dame au courage remarquable.


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