Cadre de vie : Passé le GNL 16, la ville replonge dans ses ordures
Certains citoyens âgés évoquent des temps passés où la commune procédait quotidiennement notamment le soir et tôt le matin, à la mobilisation de son matériel pour nettoyer, en les aspergeant d'eau, les artères et les trottoirs de la ville. La capitale de l'Ouest du pays n'aura été propre que le temps d'un congrès de GNL. La propreté de la ville a été éphémère et n'a duré qu'une dizaine de jours. Actuellement, les cités et quartiers de la ville, ainsi que sa périphérie, ne sont point épargnés par les ordures ménagères ou autres détritus en raison de la présence, durant chaque été, des fruits de saison dans les marchés ou autres endroits du commerce informel de la cité. Cette situation, qui est jugée catastrophique, peut, selon certains citoyens, entraîner d'éventuelles épidémies au niveau de certains grands immeubles, places publiques ou à travers les principales artères de la cité surtout que, maintenant, les enfants sont en vacances et occupent la rue comme espace pour leurs activités ou jeux. Les services techniques de l'APC, qui avaient acquis à chaque occasion-saison des engins roulants destinés au nettoiement de la ville, sont actuellement absents de la scène.Selon certains citoyens âgés, évoquant des temps passés, cette division relevant de la commune procédait, à l'époque, quotidiennement et surtout le soir et tôt le matin, à la mobilisation de ce matériel pour nettoyer, en les aspergeant d'eau, les artères et les trottoirs. Il s'agissait surtout, durant les trois mois de l'été, de donner un peu de fraîcheur à la ville et d'assurer à l'occasion un écoulement régulier des eaux vers le réseau d'assainissement en gardant la ville propre. Ce qui n'est pas le cas durant cette période de canicule pour éviter la prolifération des meutes de chiens menaçants et des rongeurs. Ces derniers, le soir et parfois en plein jour, pullulent dans les cages d'escaliers ou aux alentours des décharges sauvages. L'exemple de cette situation catastrophique est très présent dans celles situées à la place Hoche à proximité du centre commercial Anik ou dans le quartier Sidi Bachir (ex-Plateau). Ces décharges sauvages ont, de jour en jour, pris de l'ampleur quant à la dégradation de la vie des citoyens ; sans oublier les odeurs nauséaubondes qui se dégagent au passage par le débordement des ordures des bacs installés sur ce site. D'ailleurs, pour faire face à la prolifération des chiens errants ou autres animaux domestiques, une entreprise spécialisée à Oran dans l'enlèvement des ordures a été chargée, dans le courant de ce mois de juillet, de leur capture. Elle va mobiliser deux équipes et deux camions fourrières.
Posté Le : 06/07/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Tegguer Kaddour
Source : www.elwatan.com