Algérie

Cadre de vie : Les associations pour une gestion participative Bejaia : les autres articles


Les associations culturelles et de quartiers de la ville de Béjaïa ont manifestement décidé d'agir en formation groupée.
Ils ont rendu public l'essentiel du contenu des récentes réunions de travail tenues avec l'exécutif de l'APC et le wali de Béjaïa. En substance, il en ressort que le logement social constitue la plus grosse préoccupation exprimée. Sur le parc immobilier existant, est relevé un contresens, «sur les 1200 logements type LSP réalisés, 82 % sont occupés par des bénéficiaires étrangers à la commune». Il a été donc convenu que le nouveau programme qui pourrait atteindre les 2640 logements «reviendra aux citoyens de la commune». De même qu'il a été arraché l'augmentation du quota du type habitat rural, passant de 70 logements à 170, dans un premier temps. Une autre rallonge n'étant pas à exclure, si besoin est.
Eradication de l'habitat précaire et restauration du vieux bâti étaient aussi au menu de ces rencontres. La coordination se montre toutefois sidérée d'apprendre que «la DUC se soit opposée à des projets de logements sociaux sur le site allant de la cité Chabati aux 13 Martyrs, sous prétexte que le terrain soit inconstructible». Invitant la DUC à faire la comparaison avec le site de Sidi Ali Lebhar, où en dépit de sérieux problèmes de viabilisation des projets de logements vont bon train. Comme, le mouvement associatif a réagi encore, à l'occasion de ces deux réunions, sur la dernière distribution de logements sociaux, y décelant «des irrégularités».
Une première dans les relations avec l'administration, les associations ont «osé» une amorce de gestion participative. Elles ont tout simplement demandé l'application du PDAU intercommunal, voté par les 7 communes limitrophes et approuvé par la wilaya. Est réclamé dans le même sens l'officialisation du POS de Béjaïa. Arguant que le foncier de la commune rétrécit d'année en année, citant le cas de Sidi Bouderham, où «des 341 hectares à l'origine, il ne reste plus que 200 hectares». Dans le chapitre des dotations, la coordination des associations s'inquiète sur le retard pris dans la réalisation du projet du lycée sportif de la ville.
Le compte-rendu affiché au public mentionne évidemment la réclamation d'un meilleur cadre de vie, mis à mal quotidiennement par un environnement agressif conséquence d'un laisser-aller, des routes crevassées et mal goudronnées, des trottoirs délabrés, un manque d'éclairage, des regards à ciel ouvert, des rejets d'eaux usées sur la voie, des poubelles éventrées, insalubrité et manque d'hygiène provoquant la prolifération de rats, moustiques, chiens errants,'.Une réalité qui fait «perdre à la commune son statut urbain».
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