Algérie - Revue de Presse

Cadre de vie : Le drame d'une famille qui vit depuis 2005 une situation intenable



Père de 4 grands enfants, dont l'un es âgé de 20 ans, souffrant d'un handicap, Briki Rachid est employé du cadastre depuis déjà 30 ans. Lui-même fils d'un ancien haut fonctionnaire aujourd'hui disparu, ce quinquagénaire s'abrite, depuis l'année 2005, dans un garage loué situé au rez-de-chaussée d'une villa encore en construction. En arrivant chez lui, on est très surpris de le voir ouvrir un large portail et de se trouver directement dans cet espace où sa famille de 6 personnes a emménagé. Le linge sèche à l'ombre face à une table, des chaises et un vieux bahut. Dans un réduit excentré, aménagé en ce qui s'apparente à une cuisine, il y a à peine de la place pour qu'une personne se tienne debout. Il y a à peine 10 ans, alors que le service que dirigeait son père était affecté à une institution publique, il avait réussi à trouver refuge dans une vieille bâtisse située au plateau de la Marine. Son propriétaire finira, voilà bientôt 4 années, par le forcer à quitter les lieux alors qu'il s'acquittait régulièrement d'un loyer mensuel.Ayant contracté en 1997une méningite qui le plongera dans un coma durant 40 jours, il en gardera des séquelles indélébiles et fort contraignantes qui le forcent encore de nos jours à s'appuyer sur une béquille pour ses moindres déplacements. Dire qu'avant la mort de son père, il vivait dans une opulente résidence qui leur servait de logement d'astreinte avec, en prime, un spacieux jardin où poussaient de nombreux arbres fruitiers et autres plantes ornementales. Affecté depuis à une autre institution nationale, il finira par trouver une âme charitable pour lui louer, ainsi qu'à sa famille, ce garage où l'humidité et l'obscurité rendent la promiscuité et l'absence d'intimité davantage insupportables. Pourtant, rencontré deux jours à peine avant la fête de l'Aïd, Rachid ne semblait point perdre espoir qu'un jour, lui et les siens puissent enfin bénéficier d'un logement social amplement mérité. Son cri de détresse à peine audible, il ose croire en la bonté humaine.
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