Algérie

Cadre de vie : Dix douars menacés par les eaux usées



Inaugurée en juillet 2002 par Abdelmadjid Attar, ministre des Ressources en eau du gouvernement d’Ali Benflis, la station de lagunage de Mesra, située dans la plaine en contrebas de l’agglomération, est en train d’envahir la plaine agricole voisine. Totalement dépassée par le volume sans cesse croissant des eaux de rejet, la lagune se déverse naturellement en aval. Ce sont les populations de pas moins de 10 douars, situés sur les communes de Mesra et d’Aïn Sidi Chérif qui craignent pour leur santé et celle de leur famille. A l’époque, ce système de lagunage avait coûté à la communauté une enveloppe de 20 milliards de centimes. A l’évidence, c’est son sous dimensionnement qui le rendra rapidement obsolète. Car en plus de la croissance démographique, dont les incidences en rejets domestiques n’avaient pas été prises en considération, viendra s’ajouter la pertinence du système de traitement retenu par les responsables de l’époque. Si bien que, très vite, le système se laissera déborder par l’augmentation du débit. Ce sont les populations des douars Chenana, Kessaïssia, Slalâ, Kouasma, Slamnia, entre autres, qui demandent instamment aux responsables de diligenter une enquête afin de les mettre définitivement à l’abri de ces eaux usées qui leur font craindre le pire. Outre les émanations insupportables que ces eaux engendrent, les habitants de cette région craignent pour leur agriculture où prédominent les maraîchers et, surtout, pour leurs puits où ils s’alimentent en eau potable et d’où ils abreuvent leur bétail.    


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