Cadre de vie : des vacances d'été à... Baraki Alger : les autres articles

Beaucoup de jeunes citadins de Baraki dédaignent faire des randonnées pédestres, le matin et/ou le soir, non seulement parce que le paysage de leur ville habitée par plus de 100 000 habitants laisse en plusieurs endroits à désirer, mais aussi parce que les ruelles ne sont pas toutes praticables.
Et pour cause, des chantiers «ambitieux» sont ces jours-ci ouverts, aussi bien dans les vieux quartiers ' à l'exception de celui de Diar El Baraka, déjà classé bidonville depuis l'opération de recensement de 2007 ' et les prolongements de l'expansion urbanistique en direction
d'El Merdja et du site des 13ha. Les services techniques, notamment ceux des travaux publics, rassurent, comme en prévision des prochaines élections locales, que les estivants natifs ou visiteurs de Baraki pourront désormais rêver à goûter ce qui s'apparente aux vacances d'été, même à titre «pacifique», c'est-à-dire loin de la fumigation des fiefs envahis par les «hordes» de moustiques qu'appréhendent les riverains de Boukaraa et Haouch Mihoub.
Une souffrance qui semble un peu allégée cette saison. De l'avis du service communal d'hygiène, «il est juste d'avouer qu'une nette amélioration sur ce plan a été enregistrée».Constat timidement démenti par le fait que les ordures ménagères s'entassent au niveau de la cité urbaine des 2004 logements, en dépit de l'affectation aux éboueurs de deux camions pour intensifier le ramassage qui, pourtant, tarde en cette période de canicule. L'argument jusqu'ici paraît valable, selon certains gardiens de parking, qui remarquent que «les tronçons routiers menant vers les bâtiments sont impraticables».
Toutefois, la DTP défie tous les correspondants de presse dénonçant parfois le mauvais état des routes et souligne courageusement qu'un vaste programme de réhabilitation routière est de rigueur cet été 2012 coïncidant, bien entendu, avec le cinquantenaire de l'indépendance. C'est pourquoi des membres des comités de quartier s'interrogent à l'adresse des élus et collaborateurs de presse : «Pourquoi dénigrer cet effort, pourtant louable, visant à aplanir les allées et voiries pour faire la sieste en toute quiétude !»