Algérie

Cadre de vie à Souk ahras



Cadre de vie à Souk ahras
Dans bien des cas, les habitants des cités résidentielles de la wilaya de Souk-Ahras finissent par se résigner au fatalisme à cause de l'hermétisme de l'administration locale et la guerre d'usure que les élus communaux érigent, depuis des années, en mode d'emploi.La cité du 26 Avril, connue pour la bonne réputation de ses habitants et leurs comportements modérés, en est le parfait exemple. L'entrée principale jonchée d'immondices et décorée de crevasses et de nids de poule est démoralisante pour l'ensemble des passants.«La situation parle d'elle-même ; c'est une chaussée qui n'a pas été réhabilitée en temps d'embellie financière et de marchés juteux, que dire par ces temps où les vaches ont tendance à mincir», ironise A.Badis, un ancien fonctionnaire.Cette même route principale qui aboutit vers un marché informel est l'unique voie d'accès au quartier fiable, les autres routes étant à peine carrossables. Aucun espace vert ou une place publique n'y ont vu le jour malgré l'existence de plusieurs assiettes foncières squattées par des particuliers et autres gardées sous l'?il par les prédateurs locaux.DE JOUR COMME DE NUITLa nuit apporte son lot de misères. «En l'absence total de l'éclairage public, c'est toute la plèbe locale qui investit ces terrains vagues et ces espaces isolés(?) les agressions, les vols et autres maux sociaux y sont légion», nous confie Abdessettar Layech, un jeune étudiant victime d'une agression, il y a quelques mois. Les arbres non élagués et les plantes sauvages qui ceinturent les immeubles favorisent la prolifération des rongeurs et des chiens errants.Il en est même des branches d'arbres qui ont atteint les câbles électriques de basse et moyenne tensions. «Nous en avons eu une mauvaise expérience, l'hiver passé, avec la détérioration d'un câble électrique à la cité mezghiche où un problème causé par ces mêmes branches sauvages a failli provoquer un dégât général», a averti un cadre de la SDE (Société de distribution du gaz et de l'électricité) qui a chargé les services de l'APC de Souk-Ahras.Des bâtiments fissurés et crasseux, des ralentisseurs à la taille d'un âne endormi, des baraques de fortune en guise de commerces, des chaussées éventrées et poussiéreuses, des murs de soutènement sclérosés, un fatras d'objets au bas des cages d'escaliers et des anomalies flagrantes dans l'aménagement et la viabilisation. Les quelques sièges des administrations publiques implantés dans cette partie de la ville notamment celui de la DAS (direction de l'action sociale) et l'Algérienne des eaux? se complaisent dans la contemplation du décor.




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