Les représentants de plusieurs quartiers de la ville de Bordj Bou Arreridj, réclament des autorités locales l'amélioration de leur cadre de vie, surtout que les rues de la capitale des Bibans sont toutes dans un piteux état.«On est en 2015 et nous n'avons plus de routes», peste un chauffeur de taxi. «Il est impossible de circuler sur ces crevasses et autres nid-de-poule», ajoute-t-il.Ainsi, et en dépit des milliards dépensés pour éradiquer l'insalubrité à Bordj Bou Arréridj, les résultats sur le terrain sont peu concluants. Les routes n'ont fait que se dégrader davantage après les dernières intempéries.Les pluies et la neige ont causé des débordements dans les fossés d'évacuation des eaux pluviales, souvent mal ou pas du tout entretenus, ce qui a entraîné des coulées de boue qui ont entravé la circulation dans certains endroits et entrainé la destruction de l'asphalte. «Cela représente un réel danger pour les usagers de ces routes, durant la nuit surtout», dira un livreur.Pour les habitants de la ville de Bordj Bou Arreridj, le problème de la dégradation des routes dure depuis des années déjà. «En hiver, la ville est surnommée par dérision Bordj Bou(e)», ironise un ancien habitant du vieux Bordj en ajoutant qu'au niveau de plusieurs quartiers, la quasi-totalité des chantiers ont été refaits deux à trois fois. Les pouvoirs publics ont consacré des milliards de centimes pour l'aménagement urbain.Cependant, aucun projet n'a été réalisé dans les normes. «Nous avons souvent dénoncé la qualité des travaux exécutés», précise notre interlocuteur. Les citoyens dénoncent cet état de fait en pointant du doigt les autorités qui n'ont pas veillé au bon déroulement des travaux. Pour eux, les exemples ne manquent pas, il suffit de mettre un pas dehors pour voir la qualité des réalisations. «Aujourd'hui, il y a des réfections à travers plusieurs cités et rues de la ville», conclut un des habitants du quartier Aribi.
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Posté Le : 15/02/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A B
Source : www.elwatan.com