Algérie

Cadre de vie à Blida



Cadre de vie à Blida
Les fenêtres des balcons des habitations se trouvant à proximité des espaces de vente des matériaux de construction doivent rester fermées H24 à cause de la poussière quasi permanente.Sur la berge droite de Oued Sidi El Kebir en allant vers la direction nord, deux espaces de vente de matériaux de construction dont l'un est presque contigu à la cité 31 logements, au quartier Sidi Yakoub, commune de Blida, provoque l'ire des riverains. Les fenêtres des balcons de ces derniers doivent rester fermés H24 à cause de la poussière presque quasi permanente qui peut atteindre même les derniers étages des immeubles (R+5). «Il y a des habitants qui sont devenus allergiques à cause des opérations de chargement, de déchargement et de manutention», affirme un habitant de ladite cité.Ajouté à cela, dit-on, les bruits assourdissants des vrombissements des moteurs des camions de transport jusqu'à des heures tardives de la nuit ou très tôt la matinée, les rixes entre manutentionnaires, accompagnées parfois de mots obscènes? Sur un autre plan, ledit espace de vente de matériaux de construction se trouve presque complètement érigé sur des remblaiements qui ont rétréci dangereusement le lit d'écoulement de Oued Sidi El Kebir, lequel est d'ailleurs réputé pour son caractère très fougueux.Une simple tournée en véhicule sur les deux rives de Oued Sidi El Kebir séparant les communes de Blida et celle de Bouarfa rend compte de la réduction de la section d'écoulement qui va nécessairement provoquer la remontée des eaux en cas de fortes pluies. La largeur initiale d'écoulement qui était de presque 40 m se trouve maintenant rétrécie en divers endroits à moins de quatre mètres, notamment au niveau de ces deux espaces de vente de matériaux de construction.Les opérations de remblaiement, nous dit-on, continuent et «toute la lame d'eau qui sera écoulée à partir des régions en amont risque de déborder en submergeant les habitations limitrophes situées de part et d'autre de cet oued», appréhende-t-on sur les lieux. Le conflit entre les habitants et le propriétaire de l'activité en question que l'on dit épaulé dure depuis 2009. Des décisions de démolition de ces commerces «illégaux» ou de leur déplacement vers un autre endroit sont restées sans suite à ce jour.




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