Algérie

Cacophonie Sous la Plume



Faut-il véritablement éradiquer le marché informel de la devise ' Une question qui n'a toujours pas trouvé de réponse. Et pourtant en dehors des circuits bancaires le marché parallèle est strictement interdit.Faut-il véritablement éradiquer le marché informel de la devise ' Une question qui n'a toujours pas trouvé de réponse. Et pourtant en dehors des circuits bancaires le marché parallèle est strictement interdit.
En matière de trafic de devises, l'Etat se décide à mettre le holà ! La direction des Douanes algériennes aurait débusqué seize opérateurs fraudeurs de la région du Sud qui exportaient des marchandises via les frontières en attendant les conclusions des enquêtes pour les exportateurs du Centre.
La Banque d'Algérie prend en chasse les importateurs qui ne rapatrient pas les devises de leurs ventes à l'étranger. Cette mesure sur la rétrocession des recettes d'exportation date de 1994, mais n'était pas appliquée dans toute se rigueur. Aujourd'hui, on y décèle un sursaut de moralisation mais surtout le constat amer d'une saignée à blanc de l'économie nationale.
Entre corruption et marché parallèle de la devise, les avoirs de l'Algérie en sont affectés. Paradoxalement, l'Etat ne trouve pas anormal que le change parallèle de la devise cohabite avec le marché officiel. Le marché noir de la devise fonctionne très bien. Pour s'en convaincre, il suffit de mettre le cap sur le square Port Saïd pour observer les cambistes, grosses liasses de billets à la main ayant à leur actif toutes les caractéristiques d'un marché loyal et organisé.
Pas de concurrence entre eux, les cours du change sont uniques sur l'ensemble du marché et connus de tous. Ils sont révisés très régulièrement en fonction de l'état de l'offre et de la demande. Le marché est bien approvisionné et les transactions s'y effectuent avec une rapidité et une facilité déconcertantes ce qui l'est plus c'est le fait que ces transactions se font au vu et su des autorités. Faut-il véritablement éradiquer le marché informel de la devise ' Une question qui n'a toujours pas trouvé de réponse.
Et pourtant en dehors des circuits bancaires le marché parallèle est strictement interdit. Sous l'ère Boumediene le contrevenant était passible de prison, aujourd'hui, le gouvernement actuel lui trouve des circonstances atténuantes par le fait de l'inexistence de bureaux de change et va jusqu'à dire que le marché informel "ne nous dérange pas" dixit Daho Ould Kablia. Le ministre des Finances a, quant à lui, un tout autre avis sur la question, en attendant le marché parallèle de la devise a encore de beaux jours devant lui, les fraudeurs aussi.
En matière de trafic de devises, l'Etat se décide à mettre le holà ! La direction des Douanes algériennes aurait débusqué seize opérateurs fraudeurs de la région du Sud qui exportaient des marchandises via les frontières en attendant les conclusions des enquêtes pour les exportateurs du Centre.
La Banque d'Algérie prend en chasse les importateurs qui ne rapatrient pas les devises de leurs ventes à l'étranger. Cette mesure sur la rétrocession des recettes d'exportation date de 1994, mais n'était pas appliquée dans toute se rigueur. Aujourd'hui, on y décèle un sursaut de moralisation mais surtout le constat amer d'une saignée à blanc de l'économie nationale.
Entre corruption et marché parallèle de la devise, les avoirs de l'Algérie en sont affectés. Paradoxalement, l'Etat ne trouve pas anormal que le change parallèle de la devise cohabite avec le marché officiel. Le marché noir de la devise fonctionne très bien. Pour s'en convaincre, il suffit de mettre le cap sur le square Port Saïd pour observer les cambistes, grosses liasses de billets à la main ayant à leur actif toutes les caractéristiques d'un marché loyal et organisé.
Pas de concurrence entre eux, les cours du change sont uniques sur l'ensemble du marché et connus de tous. Ils sont révisés très régulièrement en fonction de l'état de l'offre et de la demande. Le marché est bien approvisionné et les transactions s'y effectuent avec une rapidité et une facilité déconcertantes ce qui l'est plus c'est le fait que ces transactions se font au vu et su des autorités. Faut-il véritablement éradiquer le marché informel de la devise ' Une question qui n'a toujours pas trouvé de réponse.
Et pourtant en dehors des circuits bancaires le marché parallèle est strictement interdit. Sous l'ère Boumediene le contrevenant était passible de prison, aujourd'hui, le gouvernement actuel lui trouve des circonstances atténuantes par le fait de l'inexistence de bureaux de change et va jusqu'à dire que le marché informel "ne nous dérange pas" dixit Daho Ould Kablia. Le ministre des Finances a, quant à lui, un tout autre avis sur la question, en attendant le marché parallèle de la devise a encore de beaux jours devant lui, les fraudeurs aussi.


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