Algérie

Cacophonie intempestive



Cacophonie intempestive
Quinze jours après le verdict dus scrutin des élections législatives du 10 mai 2012, le Conseil constitutionnel, a enfin, mis de l'ordre dans l'annonce définitive des résultats des urnes.
En enlevant des sièges, donc, des voix à certains partis politiques, tel que le FLN qui se voit soustraire pas moins de 13 sièges, un climat de cacophonie a été, cependant, créé, d'autant plus que plusieurs formations politiques se sentant lésées par cette procédure ont crié à l'injustice, alors que d'autres ont carrément décidé de ne pas siéger à l'Assemblée nationale en constatant que les règles du jeu démocratique n'ont pas été scrupuleusement respectées.
Le consensus de non reconnaissance du nouveau Parlement dégagé par les 14 partis ayant voulu boycotter la nouvelle législature, montre que la transparence ne brille pas à 100 % sur cette votation historique, pourtant suivie et contrôlée par des centaines d'observateurs internationaux de la Ligue arabe et de l'Union européenne, venus à la rescousse pour consolider et superviser, voire crédibiliser davantage le scrutin.
Si l'imbroglio politico-juridique actuel est en passe d'être vite dissipé, car l'Assemblée nationale commencera ses travaux très bientôt, la nouvelle majorité au Parlement, en revanche, n'est pas encore dessinée.
Le parti ayant récolté le maximum de voix, à savoir le FLN avec plus de 220 sièges, doit chercher une alliance opportune et viable ; et dans ce cas, il semble ostensiblement que l'on s'achemine vers la même composante que lors du précédent mandat : la jonction FLN-RND d'où sera désigné le prochain Premier ministre, qui demeure, toutefois, la prérogative du président de la République.
En tout état de cause, l'essentiel consiste, actuellement, à débroussailler la situation afin d'assainir cet épisode presque inextricable.
Quinze jours après le verdict dus scrutin des élections législatives du 10 mai 2012, le Conseil constitutionnel, a enfin, mis de l'ordre dans l'annonce définitive des résultats des urnes.
En enlevant des sièges, donc, des voix à certains partis politiques, tel que le FLN qui se voit soustraire pas moins de 13 sièges, un climat de cacophonie a été, cependant, créé, d'autant plus que plusieurs formations politiques se sentant lésées par cette procédure ont crié à l'injustice, alors que d'autres ont carrément décidé de ne pas siéger à l'Assemblée nationale en constatant que les règles du jeu démocratique n'ont pas été scrupuleusement respectées.
Le consensus de non reconnaissance du nouveau Parlement dégagé par les 14 partis ayant voulu boycotter la nouvelle législature, montre que la transparence ne brille pas à 100 % sur cette votation historique, pourtant suivie et contrôlée par des centaines d'observateurs internationaux de la Ligue arabe et de l'Union européenne, venus à la rescousse pour consolider et superviser, voire crédibiliser davantage le scrutin.
Si l'imbroglio politico-juridique actuel est en passe d'être vite dissipé, car l'Assemblée nationale commencera ses travaux très bientôt, la nouvelle majorité au Parlement, en revanche, n'est pas encore dessinée.
Le parti ayant récolté le maximum de voix, à savoir le FLN avec plus de 220 sièges, doit chercher une alliance opportune et viable ; et dans ce cas, il semble ostensiblement que l'on s'achemine vers la même composante que lors du précédent mandat : la jonction FLN-RND d'où sera désigné le prochain Premier ministre, qui demeure, toutefois, la prérogative du président de la République.
En tout état de cause, l'essentiel consiste, actuellement, à débroussailler la situation afin d'assainir cet épisode presque inextricable.




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