CABBA : Messaoudène : «Ceux qui m'ont qualifié de dictateur ont désormais le champ libre»

Prenez le volley comme exemple !
L'ex-président du conseil d'administration n'a pas du tout l'intention de revenir sur sa décision de démissionner comme il ne cesse de le marteler à tous ceux qui sont venus lui demander de revenir à de meilleurs sentiments pour le seul et unique intérêt de l'équipe «Ma décision a été mûrement réfléchie sachant que je n'ai agi ni sur un coup de tête ni pour faire du chantage à qui que ce soit. J'ai souffert en silence pendant deux saisons. D'abord on m'a mis la relégation sur le dos et je me devais de réagir pour remettre l'équipe en ligue 1. Après la concrétisation de cet objectif on m'a qualifié de dictateur par ingratitude. Que ceux-là sachent qu'ils ont désormais le champ libre pour faire comme bon leur semble».
«Les promesses n'ont pas été tenues»
« Si je ne me suis pas présenté à la dernière réunion c'est que je savais d'avance que rien de concret ne se passera. A chaque fois qu'on s'était rencontré les membres du CA promettaient monts et merveilles mais par la suite rien ne se passait. J'ai eu ras-le-bol de cette situation et c'est pourquoi j'ai décidé de me retirer».

«Mon successeur aurale temps nécessaire»
« Je me demande pourquoi ma démission puis mon absence à la dernière réunion du conseil ont fait tant de bruit. Pourquoi m'ont-ils attendu alors qu'auparavant ils ont critiqué ma politique de travail. Il est temps pour eux de prendre les affaires du club en main et de penser à l'opération recrutement sachant que mon successeur aura assez de temps pour préparer l'équipe. M'attendre encore serait une perte de temps».
«Je doute des contacts dont parlent les joueurs»
«J'ai lu ça et là que des joueurs ont été contactés par des équipes afin de bénéficier de leurs services. Je doute de la véracité de ces informations car je pense que si vraiment ils avaient eu des contacts, ils auraient signé sans attendre.»
«Il est temps de m'occuper de mes propres affaires»
«Pendant deux saisons j'ai sacrifié ma vie professionnelle et ma vie familiale au profit de l'équipe mais, au bout, je n'ai récolté que les insultes et les critiques. Il est temps pour moi de m'occuper de mes propres affaires. Ce que j'ai fait personne ne le fera, j'en suis sûr et certain».

Prenez le volley comme exemple !
Alors que les responsables du football à Bordj continuent à manger leur pain noir, ceux du volley du NRBBA et non pas du Ahly continuent leur irrésistible domination sur la discipline en arrachant leur 3e coupe d'Algérie et la 4e dans l'histoire du club devant le MB Béjaïa 3 sets à 2. Quelques semaines auparavant, ils sont montés sur le podium en coupe d'Afrique à Tunis. Pour couronner le tout le NRBBA offre l'ossature à l'équipe nationale et compte dans ses rangs un joueur professionnel espagnol. Eh oui ! Tout cela est l''uvre de responsables qui ont pour noms Djamel Krissat, Abbes Tibourtine,... d'anciens joueurs qui se sont investis dans la (bonne) gestion de leur équipe. Pourtant cette discipline n'est pas aussi bien nantie sur le plan financier que le Ahly qui se taille la part du lion des subventions de l'Etat pour plonger toute une ville dans le désarroi. Le wali a promis de renverse la tendance. Attendons pour voir...