Ça se complique !CSC

Le CSC a raté, ce samedi, l'opportunité de s'emparer, seul, du fauteuil de leader, après son match nul à domicile face à la JSMB. Face à un adversaire coriace et regroupé en défense, le Chabab a semblé maîtriser le match et pensait avoir fait le plus difficile en ouvrant le score à la 63' par l'intermédiaire du défenseur Maïza. Mais à la 84', Belgharbi égalise pour la JSMB. Un résultat qui mécontenté les supporters très remontés contre leur équipe et surtout leurs dirigeants. L'absence de l'entraineur franco-italien Diego Garzitto du banc du CSC lors de ce match est-elle pour quelque chose ' Car il faut dire qu'un fait inédit s'est produit durant cette rencontre, lorsque Garzitto et son staff ont été sommés de suivre la rencontre à partir des tribunes ! Une décision imposée par Mohamed Boulehbib, manager général du club, quelques minutes seulement avant le match. Du coup, le club se retrouve dans une impasse. A la fin de la rencontre, Boulehbib s'est contenté de répondre aux questions des journalistes que « ce n'est qu'un problème administratif qui sera réglé incessamment, Garzitto a été sanctionné par les dirigeants. » Pourtant, c'est ce même Garzitto qui a dirigé les séances d'entraînement au cour de cette semaine. On se souvient qu'au lendemain de la défaite à Larba, les dirigeants avaient évoqué le possible départ de Garzitto, mais après négociations pour résilier le contrat à l'amiable, ce dernier aurait tout simplement refusé de marchander sa clause de départ, et voulait, en cas de licenciement, percevoir son argent, une somme qui dépasserait les deux milliards de centimes, selon nos informations. Les dirigeants lui avaient proposé de lui octroyer quatre mois de salaire. Contacté mercredi dernier, le président du club, Yacine Fersadou nous a confirmé que Garzitto restera à son poste « pour l'intérêt du club » et que la décision de sa mise à l'écart n'est plus à l'ordre du jour, du moins avant le match de samedi. Notons enfin que la direction, qui a prévu de se réunir avec Garzitto, hier, serait prête cette fois-ci à revoir son offre pour le libérer.