ça passe ou ça casse

La cadence des élections s'accentue. Les partis politiques récemment agréés mènent tambour battant leur congrès constitutif pour se placer sur la ligne de départ le jour «J». Les listes de candidatures prennent l'allure d'un véritable casse-tête chinois pour certains et les partis islamistes se concertent et se jaugent. Certains ont décidé de se serrer les coudes pour entrer en lice et surtout récolter le maximum de sièges. Conscients de l'enjeu, le MSP, le mouvement En Nahda et le mouvement El Islah ont donné leur accord de principe pour établir des listes communes après avoir mûrement réfléchi. Il est trop tôt pour dire que l'alliance est scellée. Ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué car ça dérape du côté de Djaballah qui dit avoir été le premier à avoir prôné l'alliance et qu'il se dit bien placé pour savoir que ça coince à tous les coups. Amèrement déçu, il préfère faire cavalier seul. La seule alliance qu'il consent avec d'autres formations politiques, c'est celle qui assurera la surveillance des élections ; la fraude le hante et peut-être ma foi, au vu des résultats obtenus par sa formation, il songera à s'associer mais comme il est sûr de sa victoire, cette éventualité est à mettre dans un tiroir. Idem pour le Front du changement d'Abdelmadjid Menasra, qui a affiché clairement son opposition à toute forme d'alliance avec les autres partis islamistes. Il reste donc l'optimisme de Soltani qui prétend jouir du capital confiance auprès des jeunes. Alors «Go» pour des listes communes ou encore pour un seul groupe parlementaire. Et le temps présent démontrera que les trois partis islamistes s'étant «pacsés» vont à coup sûr virer à la foire d'empoigne sur le terrain. Chaque leader entrera dans la danse pour la chefferie car c'est là que tout va se jouer et que tout va foirer aussi. Alors que restera t-il de cette alliance ' Pas grand-chose sinon qu'elle sera un feu de paille. Mais au fait, pourquoi une alliance islamiste puisque chaque parti se prévaut d'une victoire assurée. Verdict, le 10 mai prochain !La cadence des élections s'accentue. Les partis politiques récemment agréés mènent tambour battant leur congrès constitutif pour se placer sur la ligne de départ le jour «J». Les listes de candidatures prennent l'allure d'un véritable casse-tête chinois pour certains et les partis islamistes se concertent et se jaugent. Certains ont décidé de se serrer les coudes pour entrer en lice et surtout récolter le maximum de sièges. Conscients de l'enjeu, le MSP, le mouvement En Nahda et le mouvement El Islah ont donné leur accord de principe pour établir des listes communes après avoir mûrement réfléchi. Il est trop tôt pour dire que l'alliance est scellée. Ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué car ça dérape du côté de Djaballah qui dit avoir été le premier à avoir prôné l'alliance et qu'il se dit bien placé pour savoir que ça coince à tous les coups. Amèrement déçu, il préfère faire cavalier seul. La seule alliance qu'il consent avec d'autres formations politiques, c'est celle qui assurera la surveillance des élections ; la fraude le hante et peut-être ma foi, au vu des résultats obtenus par sa formation, il songera à s'associer mais comme il est sûr de sa victoire, cette éventualité est à mettre dans un tiroir. Idem pour le Front du changement d'Abdelmadjid Menasra, qui a affiché clairement son opposition à toute forme d'alliance avec les autres partis islamistes. Il reste donc l'optimisme de Soltani qui prétend jouir du capital confiance auprès des jeunes. Alors «Go» pour des listes communes ou encore pour un seul groupe parlementaire. Et le temps présent démontrera que les trois partis islamistes s'étant «pacsés» vont à coup sûr virer à la foire d'empoigne sur le terrain. Chaque leader entrera dans la danse pour la chefferie car c'est là que tout va se jouer et que tout va foirer aussi. Alors que restera t-il de cette alliance ' Pas grand-chose sinon qu'elle sera un feu de paille. Mais au fait, pourquoi une alliance islamiste puisque chaque parti se prévaut d'une victoire assurée. Verdict, le 10 mai prochain !