Algérie

Ça ne passe pas!



Le Groupement des acteurs algériens du numérique (Gaan) a appelé les services concernés à la révision «radicale» des nouvelles taxes douanières sur les colis postaux dans le cadre du e-commerce, en ce qui concerne le matériel informatique et tous les équipements techniques et leurs accessoires.L'appel du Gaan est justifié par le fait que les étudiants et les chercheurs seront affectés par ces mesures qui entraîneront la hausse des prix de certaines marchandises dont ils ont besoin pour leurs activités scientifiques et techniques, notamment celles non disponibles sur le marché national.Pour le Gaan, «il est inconcevable de sanctionner tous les citoyens par les agissements d'un petit groupe, d'autant plus que chaque citoyen qui recourt à ce type d'achat, puise de ses propres moyens et n'affecte en aucun cas les réserves de change du pays», a précisé le groupement dans un communiqué estimant que «beaucoup de citoyens, en particulier les étudiants et les chercheurs, seront fortement affectés par ces nouvelles taxes qui entraîneront une hausse des coûts de marchandises dont ils ont grandement besoin dans leurs activités scientifiques et techniques, d'autant plus que certains besoins en matériel informatique et accessoires aux caractéristiques spécifiques ne sont pas disponibles sur le marché national».
Le Groupement a affirmé, par ailleurs, «son respect strict des lois régissant le commerce en Algérie et les efforts des douanes visant la protection de l'économie nationale, ainsi que son rejet de l'exploitation du e-commerce pour contourner la loi». Il souligne à ce propos «le droit des acteurs du numérique à acquérir le matériel numérique via Internet pour leurs propres besoins».
D'autre part, le Gaan a rappelé avoir adressé, en août 2020, une correspondance au chef du gouvernement pour lui demander de revoir les taxes douanières sur l'importation du matériel informatique et technique, ainsi que sur les logiciels utilisés dans le domaine du numérique.
Ces taxes «très élevées», ajoute le Gaan, impacteront directement la hausse des produits numériques et des micro-ordinateurs, ce qui «ne cadre pas, fait-il remarquer dans le communiqué, avec les objectifs du gouvernement et les efforts du président de la République visant l'accélération de l'opération de numérisation dans le pays et le soutien aux start-up activant dans le domaine du numérique et de l'économie de la connaissance».La révision de ces taxes «est une mesure nécessaire, si nous voulons vraiment relancer le domaine numérique en Algérie», a estimé le Gaan qui a fait état de la création d'un groupe de travail, composé d'experts et d'opérateurs économiques, en vue de formuler des propositions et des solutions pratiques à soumettre au gouvernement dans le cadre de l'élaboration du projet de loi de finances complémentaire (Plfc) de l'année 2022.


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